lundi 31 mars 2014

Accouchement, sang menstruel et chamanisme




The Crowning, par Judy Chicago, © 1980


par Vicki Noble - Traduit de l'anglais par Alain Boudet

Résumé: Le chamanisme ancien était avant tout une affaire de femmes. La pratique chamanique d'utiliser le sang lors de cérémonies rituelles a émergé du passé le plus ancien, quand les femmes étaient les praticiennes sacrées de l'art magique de la guérison, et quand les principales substances qu'elles utilisaient dans leur travail étaient le sang menstruel et le sang de l'accouchement, qu'elles épanchaient sans sacrifice. Le mystère ancien du sang féminin revient à notre conscience.

Introduction par A. Boudet: Cet article de Vicki Noble est déjà ancien puisqu'il est paru en 1986 dans la revue Shaman's Drum (printemps 1986, Orégon, USA). Il n'en garde pas moins toute sa pertinence et son actualité sur un sujet qui reste peu connu .

Vicki Noble est une chamane guérisseuse qui enseigne le bouddhisme tibétain et le tantrisme. C'est une spécialiste de la spiritualité féminine et des différents aspects de la Déesse.

Les mots menstruations (tous les mois) et règles (régulièrement) évoquent la périodicité du cycle. Les femmes amérindiennes les appellent les périodes de lunes ou les lunes pour indiquer leur correspondance avec le cycle lunaire. Le mot Déesse représente l'Énergie féminine sacrée universelle. Elle est nommée par différents noms selon les traditions: Shékinah, Sophia, Mère Divine. Chez les chrétiens, l'Énergie féminine universelle est dissimulée dans le concept tarabiscoté de Saint-Esprit. Elle a eu de nombreuses représentantes porteuses de cette énergie dans diverses cultures, telles que Isis, Inanna, Ishtar, Kuan Yin, la femme Bison Blanc, la Vierge Marie, Marie-Madeleine et bien d'autres.

Selon des chercheurs comme Geoffrey Ashe et Lawrence Durdin-Robertson, le chamanisme ancien était avant tout une affaire de femmes . Cela va fortement à l'encontre de la pensée d'aujourd'hui. Pourtant, les preuves archéologiques m'ont convaincu que la pratique chamanique d'utiliser le sang lors de cérémonies rituelles a émergé du passé le plus ancien, quand les femmes étaient les praticiennes sacrées de l'art magique de la guérison, et quand les principales substances qu'elles utilisaient dans leur travail étaient le sang menstruel et le sang de l'accouchement, qu'elles épanchaient sans sacrifice. La connexion entre les femmes, le sang et les cycles lunaires est assez évidente.


Et la connexion entre le chamanisme et la Lune (force nocturne) est incontestable. Mais le lien entre les femmes et le chamanisme est enterré dans le passé ancien, interprété à travers les paradigmes contemporains qui excluent systématiquement l'hypothèse que des femmes aient eu l'autorité spirituelle ou le pouvoir.


Pour cette raison, les spécialistes qui analysent les productions culturelles en font une lecture faussée. Une erreur scientifique terrible est de séparer ces manifestations en deux groupes distincts, habituellement identifiés comme le "chamanisme" et la "fécondité". Cela sépare commodément les activités des hommes et des femmes dans les compartiments qui correspondent confortablement à nos propres divisions des rôles sexuels. Les chercheurs qui examinent les grottes de l'ancienne Europe ont donc dit qu'il y a le "chamanisme" d'une part, lié aux chasseurs - cueilleurs et pratiqué par les hommes en relation avec les dieux, et les "cultes de la fertilité" d'autre part, liés aux femmes et à leurs mystères biologiques. Tous les motifs liés au chamanisme ou à la sorcellerie - tels que l'envol de l'âme, des images d'oiseaux, des phénomènes de transe, la pratique de la guérison, la magie et l'utilisation du sacrifice par le sang pour obtenir le pouvoir - sont attribués aux hommes et à l'initiation masculine ou aux rites de chasse. Tous les autres symboles - principalement les vulves, les statues de femmes nues, et les Déesses enceintes taillées dans la roche - sont, au mieux, relégués à la religion (inférieure) de la Grande Mère. (Au pire, ils ne sont même pas considérés comme religieux!)



Notre aveuglement à l'intégralité des motifs anciens (en Europe et ailleurs) vient de notre tendance moderne à séparer les hommes des femmes, et la terre du ciel. Les cultes soi-disant de fertilité nous font l'effet d'une religion vouée à la terre; les pratiques chamaniques semblent se rapporter au ciel. Mais comme je l'ai mentionné dans l'introduction de Mother-Peace: A way to the Goddess, les images les plus anciennes découvertes à ce jour proviennent de la grotte de Pech-Merle en France [2]. Ce sont des images de femmes - enceintes, en train de danser, en extase - dessinées à la main dans l'argile humide du plafond, avec des stalactites à proximité, peints pour ressembler à des seins. Les personnages eux-mêmes ont des seins lourds et pendants, ce qui les identifie à l'archétype de la "mère nourricière". Ils ne sont toutefois pas seuls, mais dansent avec tous les animaux; et ce ne sont pas seulement des humains, mais aussi des hybrides, avec des têtes et des ailes d'oiseaux (parfois sans tête). Cela les relie à la transformation et à l'envol de l'âme, les motifs mythiques du chaman. Sans aucun doute, ces personnages sont à la fois chamaniques et biologiquement fertiles.



Marija Gimbutas a clairement montré que l'ancienne Déesse Mère était l'oiseau, le serpent, l'âme qui prend son envol et la guérisseuse; elle était également celle qui donne naissance, qui vit sa sexualité et qui dispense des soins nourriciers. Les personnages de femme / oiseau aquatique qui sont prédominants, non seulement en Europe mais d'autres endroits, ont été abusivement relégués au rôle d'objets sexuels par certains chercheurs contemporains masculins.


Gimbutas cite des archéologues qui prétendent que les images féminines omniprésentes de l'Europe paléolithique, avec leurs gros seins et/ou leurs grosses fesses, avec leurs vulves fortement marquées, ont été faites par des artistes anciens masculins qui aimaient toucher les zones érogènes charnues des femmes pendant leurs "jeux de mains amoureux". Si, au lieu de cela, on recherche les évocations du sacré, elles sont toujours parlantes. Comme le souligne Gimbutas, "ce sont les seins de la Déesse Oiseau en tant que source sacrée de lait/vie et symbolisation des concepts de nourriture et d'abondance qui ont occupé les artistes préhistoriques." Beaucoup de féministes ont souligné que c'était presque certainement des artistes femmes qui ont sculpté et peint les personnages anciens de femmes "à leur propre image". Les anciennes femmes oiseaux aquatiques, avec l'œuf cosmique dans leurs fesses exagérées, représentent la Mère du Tout. L'oiseau aquatique est également associé chamaniquement au symbole de la capacité du chaman à traverser les "trois mondes": le monde supérieur (le ciel), celui du milieu (la terre), et celui d'en-bas (l'eau).



La mère qui donne naissance est une chamane

Ce n'est pas seulement parce que la naissance est un miracle que nos ancêtres ont vu tant de puissance numineuse dans l'image de la mère qui donne naissance. C'est également parce qu'elle est quintessentiellement chamanique. Une femme sur le point de donner naissance se trouve au passage entre la vie et la mort. Elle scrute le domaine de la mort, ne sachant pas avec certitude si elle va s'en sortir vivante, et elle va jusque là afin de ramener une nouvelle âme. Ramener une âme depuis "l'autre côté" à celui-ci est du chamanisme et de la guérison. Faire face à la mort sans crainte afin de sauver une âme est l'exploit que tous les apprentis doivent maîtriser avant qu'ils ne puissent se dire chamans. Le faire au nom de la communauté, c'est être "au service", le faire au nom de la race, c'est être une mère qui donne naissance. La plupart des formes de ce que nous appelons le chamanisme sont des dérivés du prototype original, une mère qui donne naissance.

Cela a été un secret bien gardé dans notre société que l'accouchement produit un état altéré de la conscience - un état d'"extase" naturelle ou "se trouver à l'extérieur de soi-même", comme celui d'un chaman. Les soi-disant progrès de la science médicale ont servi à priver les femmes de cette expérience. Le vécu de l'accouchement a été retiré de nos mains et altéré au-delà de ce qu'on peut imaginer. La plupart des femmes américaines ne se font même pas confiance pour donner naissance sans la présence et l'aide active d'un médecin. Cette personne est habituellement un homme sans expérience préalable de l'accouchement, et sans aucune possibilité de l'avoir, qui a étudié l'accouchement et les femmes, et qui pense à elles avant tout en termes pathologiques. Les statistiques les plus récentes que j'ai vu énoncent que seulement 1% des naissances en Amérique ont lieu à la maison. Et c'est sûrement significatif d'un problème de constater que le taux de césariennes a augmenté de façon spectaculaire durant la dernière décennie. Une femme en travail ne peut pas vraiment expérimenter un quelconque ressenti de sa puissance chamanique naturelle si elle est transportée à l'hôpital, droguée, contrôlée par "moniteur", priée de suivre les ordres, ses instincts annihilés, ses besoins rejetés et ses peurs amplifiées. Jusqu'à très récemment dans nos hôpitaux, son processus était arrêté à mi-parcours, elle était traitée comme si elle ne savait rien et était incapable de prendre une seule décision de son propre chef. Son ouverture vaginale était incisée, son bébé tiré - souvent avec l'utilisation de forceps; elle était recousue plus étroitement qu'à l'origine ("pour son mari") (à lire ci contre l'article de Isabelle Alonso sur cette mutilation encore pratiquée en France de nos jours...)  et envoyée au lit, généralement sans son bébé! Dans ces conditions, une nouvelle mère ne se sent pas puissante, elle et son bébé ne se relient pas et tout cela ressemble à un cauchemar qu'elle finira par oublier.

Il est clair d'après les images de femmes en accouchement faites par des sociétés dites primitives ou autochtones, que ce ne sont pas toutes les femmes qui vivent ce niveau d'aliénation et de paralysie que de nombreuses femmes américaines ont traversé au moment de donner naissance. Des images anciennes montrent des femmes en transe, parfois chantant ou chantonnant, elles poussent et s'accroupissent, serrent les dents, respirent, font tout ce qui est nécessaire pour aider le bébé à sortir. De cette façon, lorsque ces femmes primitives achèvent l'acte de naissance, elles ont été initiées à l'état adulte réel. Elles ont passé le test, maitrisé des craintes inconnues, et surmonté des difficultés. Elles connaissent leur propre force.

Imaginez combien différente serait notre culture si les femmes donnaient naissance d'une manière qui nous amènerait à élever au plus haut niveau leur courage et leur réponse physique. On m'a dit que les hommes amérindiens qui exécutent la Danse du Soleil tous les ans (qui se percent la poitrine avec des crochets et dansent jusqu'à un état au-delà de la douleur en l'honneur de l'énergie de la force de vie) disent qu'ils veulent faire l'expérience du niveau de courage qu'une femme vit en donnant naissance. Et il y a quelques jours, j'ai pris au hasard un numéro de la revue National Geographic qui m'a été donné par un ami (Octobre 1985). La page que j'ai ouverte montrait un homme des iles Samoa - un chef - tatoué de "dessins pour la virilité et le statut". Le tatouage entier, dit la légende, pourrait prendre dix-huit heures de "douleur de cisaillement de la peau que les insulaires disent égale à celle de l'accouchement." Ils disent: "si vous pouvez supporter la douleur du tatouage, vous pouvez surmonter toutes les épreuves de votre vie" . De même, je pense que si vous pouvez supporter la douleur de l'accouchement, vous pouvez surmonter toutes les épreuves de votre vie.


La puissance du sang

Un autre très célèbre sculpture sur l'entrée d'une caverne ancienne utilisée pour un rituel de groupe est la "Vénus de Laussel" d'environ la même période que Pech-Merle (remontant peut-être à 30 000 avant JC, peut-être moins). Elle présente l'habituel ventre de femme enceinte, avec sa main posée sur lui; son autre main tient en l'air une corne (symbole du croissant de lune), avec treize marques gravées dessus (les 13 mois lunaires de l'année) et peinte d'ocre rouge (symbole du sang de la vie). L'ocre rouge a également été utilisé dans les civilisations anciennes sur les corps des morts qui étaient manifestement enterrés avec cérémonie et respect. Le sang de la Déesse était la magie à travers laquelle nous entrions dans la vie; et il représentait les bras en attente de la Mère qui nous prenaient à la fin. Le sang de la vie (la naissance) et le sang de la mort (la menstruation) appartenaient tous les deux à la Mère de Toutes Choses, la Maitresse des Animaux, la Dame des Bêtes.

L'efficacité magique du sang est universellement reconnu. La puissance du sang des menstruations et l'accouchement est reconnu, par exemple, dans les rites des chamans tibétains et lamas.

Durdin-Robertson affirme que le premier sang à l'autel était du sang menstruel des femmes, une force "donnée de façon naturelle et vivante dans leurs cycles mensuels." Le "pouvoir de l'autel" était le "pouvoir du sang", cette substance qui "augmente la vitalité, affecte les autres mondes, et construit des formes pour les esprits ou les ombres demeurant ici, et les aide à se manifester et à communiquer." Il suggère que toute l'éthique de la religion repose sur la question de savoir où obtenir le sang nécessaire. L'ancienne religion matriarcale, dit-il, l'obtenait naturellement . Lorsque que cette religion a été éliminée et remplacée dans le monde entier par le patriarcat (l'institutionnalisation du Père), le sang a dû être obtenu par d'autres moyens. Des animaux et des humains ont été sacrifiés pour leur force de vie précieuse, pratique qui se perpétue encore aujourd'hui.

Avant l'avènement de l'éclairage électrique et de la famille nucléaire, quand les femmes vivaient et travaillaient ensemble en tant qu'unité collective, elles saignaient aussi et ovulaient ensemble en synchronisation avec la lumière et les cycles de la lune. Imaginez un instant la puissance incroyable qui doit avoir existé lorsque le groupe des femmes dans son ensemble avaient leurs menstruations en même temps! La religion des femmes était reliée au culte de la Lune dans toutes les cultures; et la Lune est reliée à la Terre (comme la Mère à sa fille). Les "loges de pleine lune" amérindiennes nous rappellent encore cet héritage. Les mystères du cycle naissance - mort - renaissance appartiennent à la femme, tout comme ils appartiennent à la Lune qui change, meurt et renait chaque mois. Le symbole de la Déesse par excellence est le serpent qui mue, renvoyant au revêtement de la muqueuse utérine qui s'épanche chaque mois dans un processus de mort organique naturel à la femme.

Le grand "berceau de la civilisation" de Sumer (plus tard, Babylone) détient les origines de l'écriture, des sciences, des mathématiques, des premiers codes législatifs, et des divisions de la culture en strates de classe. La première écriture connue est l'histoire de la Déesse sumérienne Inanna (plus tard la babylonienne Ishtar) et son développement commençant comme jeune fille, arrivant à la maturité de la féminité sexuelle complète, et finalement voyageant dans les Mondes inférieurs pour faire face à la déesse de la mort (pendant trois jours!) et à la pourriture. Cela correspond au cycle de l'ovulation et des menstruations, et au symbolisme lunaire de la Grande Déesse dans sa trinité: Fille, Mère, Femme âgée. Elle croît (renait), grandit jusqu'à la plénitude (exprime sa nature érotique, ovule, devient une mère) et décroît (meurt, a ses règles, devient inconsciente; "la libido s'affaisse sur elle-même" comme le décrit Nor Hall). Et toujours - c'est central dans le mythe du principe de régénération féminine - elle renaît une fois de plus.

Dans les Tantras indiens, la puissance "rouge" d'une femme est sa puissance sexuelle. C'est seulement quand une femme gourou a ses règles qu'un homme peut être initié par elle dans la religion tantrique. La Kali rouge et sanglante est la personnification archétypale de cette puissance; elle s'accroupit sur le corps tranquille de son amant, Shiva, alors qu'ils s'engagent dans l'union sexuelle. Elle est surtout connue pour sa tendance à couper la tête de Shiva, sectionner son œil ou son esprit rationnel. Il meurt à sa conscience ordinaire (devient un cadavre), lorsqu'elle le mène à la conscience extraordinaire par l'état tantrique d'union et de grâce. La Kali noire est l'aspect inférieur d'Aphrodite, la déesse grecque de l'amour sexuel et érotique. Kali ne se prête pas aux fantasmes masculins de ce qu'est une femme; elle agit par la puissance qui existe en elle. Elle "fait monter la Kundalini" qui se manifeste par son activité sexuelle divine.

Il n'est pas facile à notre époque d'imaginer la puissance chamanique inhérente aux menstruations. Avec beaucoup de femmes de ce pays qui souffrent de syndrome prémenstruel (SPM) et qui considèrent leurs menstruations comme gênantes, douloureuses, ou fondamentalement négatives, les idées de "pouvoir psychique" ou "puissance féminine" liées à la menstruation peuvent paraitre incroyables. Pourtant, jusqu'à une période récente, une femme dans son temps de saignement était considérée comme étant dans un état de conscience élevé et dans la sagesse. Dans les cultures anciennes et primitives, les femmes allaient "sous terre" pendant trois jours et n'agissaient pas selon les façons ordinaires. Elles étaient à l'écoute de leurs capacités psychiques innées de ce moment magique, s'ouvrant aux messages oraculaires du royaume de l'esprit. Elles faisaient cette lecture intérieure dans l'intérêt de toute la communauté, agissant comme des chamanes ou guérisseuses, plutôt que comme des personnes individuelles.

La puissance rouge de guérison

Les vestiges de la reconnaissance de la puissance du sang féminin peuvent être vus dans la façon dont la culture patriarcale définit les menstruations comme "impures" et pathologiques. Même les amérindiens contemporains "interdisent" aux femmes d'entrer dans les huttes de sudation pendant leurs lunes, ou de cuire des aliments pour les autres. La culture occidentale attend des femmes qu'elles continuent à vaquer à "leurs taches comme d'habitude", plutôt que de prendre le temps de s'écouter elles-mêmes. Les féministes ont parfois pris la position que les femmes n'ont aucun problème pendant leurs menstruations, rien qui devrait les empêcher d'être présidente ou quoi que ce soit qu'elles auraient pu vouloir faire exactement comme les hommes. C'est une vision de myope qui mérite d'être repensée. Si les femmes occupent les postes masculins traditionnels et les mettent en œuvre de façon masculine, alors nous sommes susceptibles de rencontrer des problèmes menstruels tels que le syndrome prémenstruel. Toutefois, si les femmes devaient remplacer des hommes en tant que dirigeants et détenteurs du pouvoir, et opérer selon des modes intrinsèquement féminins, en se réservant du temps sacré pour leur travail psychique dans l'intention de prendre des décisions à partir de leur plus grande profondeur possible, alors nous pourrions voir des changements dans le tissu de notre société!

Le cycle menstruel représente la puissance de guérison. C'est un échange régulier entre les puissances interne et externe, en équilibre: un temps pour se tourner vers l'intérieur, un temps pour les relations avec les autres. Cela apporte une variété d'expériences et de sentiments, depuis la fertilité de l'ovulation et sa manifestation nourrissante et émotionnelle, à l'infertilité de la période menstruelle et la puissance sexuelle passionnée et sombre qui existe à ce moment pour elle-même. De même que la Kundalini monte en serpentant, la puissance "rouge" ne se limite pas à la maternité. Elle représente la chaleur de guérison chamanique qui monte à travers le corps et régénère toutes les cellules. Elle apporte avec elle la capacité de faire des oracles, le pouvoir d'entendre la voix de l'esprit et de la traduire ou l'interpréter pour le bien-être de la communauté. Elle apporte aux femmes de grands rêves et une qualité de pouvoir inhabituelle, presque "masculine". La Kali rouge avec sa langue pendante représente la capacité des femmes d'initier, catalyser et transformer.

Ce pouvoir de guérison régénératrice est au cœur du chamanisme, ainsi que le système de croyance qui soutient que rien n'est incurable si vous vous connectez au niveau de son centre ou de sa source, c'est à dire le plan de l'esprit invisible. Les chamans voyagent hors du corps comme des oiseaux vers le monde supérieur, et comme Inanna, vers les mondes inférieurs pour mourir et renaitre. Ils quittent l'ici et maintenant et voyagent par le corps de l'âme dans les royaumes invisibles pour sauver les âmes de la maladie et de la mort. Des déesses comme Kuan Yin (Chine) ou Tara (Tibet) ou Changing Woman (Navajo) ou Ix Chel (Maya) sont toujours associées à la magie et au rituel, à la transformation et au salut. Elles sont essentiellement chamaniques, et ce sont aussi des mères qui donnent naissance, qui créent et prolongent la vie. Comme Inanna, elles représentent la Mère Lune, Vénus en tant qu'étoile du matin et du soir (de la naissance et de la mort), et la Mère Terre. Elles régissent les cycles de vie; elles "entendent les cris du monde" et y répondent; elles supervisent l'accouchement, aident les mourants et nous guérissent tous entre ces deux états. La Mère de toute Vie est la divinité appelée par les chamans du monde entier et en tout temps.

Les archéologues, lorsqu'ils sont confrontés à la puissance de la Déesse, au mieux la traitent comme la Mère des animaux à qui le chaman (homme) s'adresse pour la prier de faire sortir du gibier. Mais, en réalité, elle est la cause première, elle est la Mère de l'Univers, la Source, l'Utérus cosmique. Elle est le commencement, le centre et la fin de tout. C'est grâce à sa puissance et avec sa bénédiction que les chamans travaillent. Et c'est dans son monde que toute activité chamanique a lieu. Les chamans de Sibérie et Inuits interrogés par les ethnologues du XIXe et du XXe siècle confirment ce point de vue; même le célèbre chaman péruvien contemporain, "Eduardo le Guérisseur" admet qu'il tire sa puissance du royaume du féminin. Le travail ne peut être fait par aucun autre moyen.

Quand mon mari et moi séjournions à Taos il y a quelques années, nous avons dormi dans un motel sous une grande reproduction d'une peinture sur sable navajo. Au centre du tableau se trouvait une grande Mère maïs, et de chaque côté d'elle il y avait un personnage plus petit, l'un masculin, l'autre féminin - visiblement ses enfants terrestres. De même, dans l'ancien Mexique de la période classique (du 1er au 8ème siècle après JC), la divinité centrale a été représentée sur les peintures murales de Teotihuacan. C'était une déesse oiseau et serpent; de chaque côté d'elle, il y a un participant plus petit (déguisé en oiseau) habillé en costume de cérémonie, apparemment ses prêtresses. Son masque d'oiseau a été sculpté sur l'extérieur des édifices monumentaux trouvés partout au Mexique, mais a été maintes fois interprété à tort comme le "dieu de la pluie" Chac (maya) ou Tlaloc (Aztèque) ou Cocino (Zapotèque), qui était son fils et est arrivé après elle (voir figure).

Au moins un millier d'années plus tôt, des milliers de minuscules figurines féminines ont été enterrées dans des monticules partout au Mexique et en Amérique centrale, où la tradition du chamanisme est restée plus forte que n'importe où au monde. Les archéologues, pour la plupart, n'ont pas voulu relier ces personnages (et ceux d'Amérique du Sud) à la religion ou aux grands centres d'architecture, créant une fausse ligne de démarcation entre ce qu'ils appellent la "magie" (les icônes féminines anciennes, appelées "danseuses" et "jolies filles") et la "religion" (définie par le premier personnage de sexe masculin, en l'an 200 avant JC, supposé être un dieu) .

Lorsque les Toltèques se sont imposés aux Olmèques et aux Mayas du Vieux-Mexique (an 900 après JC), la Déesse-Mère a été intégrée à la nouvelle religion, et on a inventé les sacrifices humains pour nourrir les nouveaux dieux. De même quand les Aztèques sont arrivés plus tard, ils ont remplacé l'ancien ordre par un nouveau de caractère militariste, intégrant de nouveau la Déesse Mère dans leur cosmologie. C'est alors que le sacrifice humain a atteint son apogée. Les sacrifices aztèques étaient faits par un prêtre revêtu de la peau réelle d'une vieille femme décrite comme représentant la Grande Déesse Mère Cuatlicue, "celle à la jupe de Serpent" . Ses attributs, le serpent et le jaguar, appartiennent tous deux à l'ancienne époque matriarcale de Mexico .

Partout dans le monde à des moments différents, les prêtres masculins ont porté des vêtements ou des seins ou des masques de femmes pour canaliser la puissance de l'énergie magique régénératrice féminine dans leurs rituels. Ils ont toujours dû se procurer le sang nécessaire, afin de rendre leurs cérémonies religieuses réelles, substantielles. Le prêtre africain qui transporte le sang dans une corne à l'autel reproduit une pratique ancienne qui vient d'un temps où le sang était naturel et coulait spontanément du corps d'une prêtresse qui l'apportait elle-même sur le lieu. Le chaman huichol qui reproduit la pratique traditionnelle consistant à asperger le maïs (la plante sacrée de la déesse) du sang d'un taureau ou d'un chevreuil (ses animaux sacrés dans le monde entier) participe de ce qui reste d'une ancienne activité religieuse féminine qui n'est plus conduite par des femmes. Il est bien documenté que le sang menstruel a été utilisé comme engrais dans les anciennes sociétés agricoles. Les femmes féministes modernes se sont mises à nourrir leur plantes d'intérieur et à s'accroupir dans leurs jardins selon cette pratique ancienne, dans un effort pour récupérer le mystère sacré de notre "Sagesse du Sang".

La séparation entre chamanisme et féminin est (ce n'est pas une coïncidence) la même que celle entre les hommes et les femmes, entre l'esprit et la matière. La fragmentation est partout caractéristique de la culture patriarcale. Je ne sais pas ce qui a causé la reprise globale de la domination patriarcale qui a commencé il y a 5000 ans et arrive à son extinction finale maintenant. Mais ses méthodes et ses motivations peuvent être universellement constatées comme superposition et substitution d'une ancienne religion féminine autochtone qui était communautaire, paisible et puissante. Le drapeau du Mexique avec son aigle vainqueur du serpent - le ciel dominant la terre, l'esprit dominant la matière, l'homme dominant la femme - est un symbole approprié du patriarcat. Autrefois, la déesse oiseau-serpent était le centre, l'image principale de la divinité. L'intégration de la vie et de la mort, du féminin et du masculin, de la matière et de l'esprit est sa signification ésotérique. Sa réapparition en ce moment, cinq mille années après la descente d'Inanna dans les mondes inférieurs, est appropriée et significative. L'intérêt actuel et l'attirance pour le chamanisme se produit parallèlement à l'émergence d'une spiritualité féminine. Le mystère ancien du sang féminin revient une fois de plus à notre conscience. La Déesse en tant que Mère du Tout est de retour, et j'espère que la Terre - son corps - sera guérie avec notre participation, nous ses enfants, avant que nous nous détruisions nous-mêmes.




SOURCE http://www.spirit-science.fr/doc_humain/menstruations.html





dimanche 30 mars 2014

Prière des Femmes Gardiennes de la Terre



Mon cœur de femme est saupoudré
du doux nectar de guérison
que me donne la Mère Cosmique.

En ce moment, j’appartiens au Cercle Sacré
des femmes de Lumière, et avec mes sœurs, j’active ma force spirituelle pour diffuser l’énergie d’amour à travers mes mains et ma conscience.

Mère Cosmique, je te demande de bénir mes mains et les mains de mes sœurs à travers le monde pour canaliser ici et maintenant ta Lumière de guérison vers la Mère Terre.

Je te demande, Mère Divine de faire de nous un instrument de ta paix.
Je te demande, Mère Divine de faire de nous un instrument de ta lumière.
Je te demande, Mère Divine de faire de nous un instrument de ton amour.

Aide-nous à réveiller en nous la femme sacrée, la guerrière de l’amour, la gardienne de la vie.
Accompagnée par la force spirituelle de toutes mes sœurs
J’enveloppe la Terre dans une intense lumière violette
et je la nettoie de toutes ses blessures.

Je libère en cet instant sa douleur et sa souffrance.

J’enveloppe la Terre dans une lumière rose serein baignant de vibration d’amour tous les coins de la planète.

La puissance gestante de mon utérus se joint à la puissance de l’utérus de mes sœurs, et réunies nous formons un cercle sacré de protection pour la mère Terre.

Du fait d’être ensemble et conscientes de notre puissance féminine unifiée, notre amour est une arme bien réelle, plus puissante que n’importe quelle arme de guerre.
J’ouvre ici et maintenant des canaux vers la Grace Divine.

Je m’engage à être Gardienne de la Mère Nature, en aimant et soignant tout ce que Dieu a créé sur la Terre.
Je m’engage à garder vivante cette prière jour après jour,
en fortifiant le cercle des femmes de lumière.
Grâce à mes actions quotidiennes, je m’engage à répandre l’Amour sur la Terre. 


merci à http://femmeswomen.wordpress.com/2014/03/27/priere-des-femmes-gardiennes-de-la-terre/

Qu’est ce que le couple conventionnel et le couple nouveau (ou tantrique) ?



« Qu’est ce que le couple conventionnel et le couple nouveau (ou tantrique) ?

Nous avons tous désiré une relation sublime, parfaite avec un être merveilleux. Certains de nous ont réussi du premier coup, d’autres après de multiples échecs, et il y en a encore d’autres qui cherchent. Ne vous en souciez pas, car, comme un ancien proverbe roumain le dit, “chacun a sa partie”. Tôt ou tard, dès que vous allez vous éveiller à la RÉALITÉ, vous arriverez à vous réjouir avec l’être aimé, des plus sublimes aspects de l’Amour.

Il est essentiel de nous rendre compte des fautes typiques souvent commises dans une relation de couple habituelle – ou conventionnelle –, qui est vouée dès le début à l’échec, pour réussir à mettre les bases et bâtir une parfaite relation conforme aux plus profonds de nos idéaux.

Nous vous présentons par la suite un tableau comparatif des deux types de couple, conventionnel et spirituel. Découvrez la phase où vous vous trouvez à présent et soyez prêts pour la suite.

Le couple conventionnel

Processus fermé : Les motivations du couple ne sont pas définies. Le couple se modèle le plus souvent d’après un modèle standard établi par les autres et non d’après ses propres standards intérieurs.
On préfère la sécurité, la stabilité, on évite la transformation, ainsi l’évolution individuelle est très lente. Chacun se force de correspondre à l’image de l’autre sur lui, sans se manifester librement, sans agir
comme il sent.

Doute : Le processus fermé produit un manque de confiance en soi et dans l’autre. On devient attaché, dépendant. On a besoin de l’autre pour se mettre en valeur.

Compétition du genre « ne prends pas ma place ». Il apparaît une lutte de pouvoir (qui commande?) et d’autorité, de conflits de rôles. L’intérêt personnel prime. L’égoïsme est “au pouvoir”. On gruge l’énergie de l’autre ce qui provoque une fatigue chronique – un combat constant entre les deux parties qui lutte incessamment pour obtenir de l’énergie l’un de l’autre.

Dépendance : Rôles fixes. Le protocole des relations extérieures est la source de conflits. Chacun a des points de vue différents qu’il veut imposer à l’autre. On se sent séparé, seul, inaccompli. On a peur d’être quitté.

Conditionnements : La dépendance produit des échanges conditionnés. Les rapports sont dirigés d’après des règles, des contrats, des impositions. La relation est basée sur l’idée d’échange: tu donnes si tu as reçu, les attitudes sont préméditées. Manipulation. On anime la jalousie souvent pour nous démontrer l’amour que l’autre ressent pour nous. Une vengeance s’installe entre les deux parties – Un duel continuel pour s’approprier l’autre…

Ennui : On crée des règles parce que les deux ne s’amusent pas ensemble. On entre dans une routine qui endort la créativité et l’invention. Les ressentiments font leur apparition. Chacun commence à croire que l’autre est la cause de son malheur et que pour cela il doit l’éviter.

Insécurité : Ils ont l’impression que “quelque chose ne va pas”, sans savoir exactement de quoi il s’agit,
ils ont des sentiments de peur ; instabilité, culpabilité. Ils veulent fonder une famille dans l’espoir de trouver une solution à l’impasse et obtenir plus de stabilité. Ils recherchent des liens matériels ou
extérieurs à eux-même pour solidifier leur relation basée sur le superficiel. Un vide intérieur s’installe silencieusement.

Impression d’échec du couple : L’impuissance de changer le cours des choses. Dévalorisation personnelle et de l’autre. Des ressentiments puissants apparaissent, ils peuvent même conduire à des déséquilibres psychiques. Désespoir. Ils ont le sentiment qu’il n’y a plus rien à faire. Ils n’entrevoient plus de voie pour ramener l’harmonie du couple.

Séparation : La seule solution qui apparaisse est la séparation, le divorce. Ils vivent le désespoir et le sentiment aigu de la solitude, qui peut être pourtant l’occasion d’une transformation, d’une découverte possible de l’autonomie et de la liberté.

Le couple tantrique

Processus ouvert : On établit clairement le but du cheminement personnel entre les deux parties, on identifie les objectifs communs qui fondent la relation. Il y a reconnaissance réciproque de la liberté de l’autre. On exprime honnêtement et ouvertement ce que chacun est, ce que chacun veut et à ce que
chacun aspire. Les transformations sont acceptées, il n’existe pas de jalousie, ainsi l’évolution individuelle est très rapide. Les deux ressentent de la liberté, du bonheur, qu’ils soient ou non ensemble.

Confiance : Un processus ouvert qui produit la conscience de l’indépendance de chacun des deux amoureux. On n’essaie pas de changer l’autre, mais on l’accepte tel qu’il est et on l’aide par sa présence. Leur maturité émotionnelle est digne de confiance – il trépasse les ressentiments de jalousie, envie, possession et contrôle.

Entente : Chacun a le même rang, les mêmes responsabilités. On respecte l’espace de l’autre, le besoin d’être ensemble ou seul. Échange de rôles: on est ici pour aider l’autre à évoluer à devenir meilleur en étant un miroir l’un pour l’autre.

Autonomie : Chacun se suffit à soi même, indépendamment de l’autre. L’amour confère de la sécurité. Le couple est ouvert, les relations extérieures sont indépendantes. Il existe donc une meilleure compréhension des “outils” utilisés par chacun pour évoluer (temps passé ensemble: discipline, temps libre, voyages, etc.) ce qui conduit à la spontanéité et à l’harmonie. Ils ont atteint un niveau d’INDIVIDUALITÉ qui leur permet de vivre leur cheminement de façon mature et responsable.

Liberté : L’autonomie prend naissance dans la tolérance, le détachement, l’abandon. Il ne s’agit pas de posséder. On explore ensemble, spontanément, l’aventure joyeuse de l’évolution de la conscience à deux. Bonheur, confiance réciproque, harmonie. La relation est simple et amusante. Aucun pouvoir de force ni de contrôle… Ils transcendent et transmutent pas à pas les derniers obstacles de leur cheminement évolutif.

Créativité : Il apparaît spontanément un état de jeu et de bonne disposition entre les deux. Spontanéité, inspiration, amusement. Échange spontané des rôles et de tâches. Ils inventent de nouvelles manières d’aimer. Ils s’amusent ensemble et sont heureux. Le couple joue avec l’énergie sexuelle pour les aider à transmuter leur énergie afin d’ atteindre un niveau d’EXTASE SPIRITUEL UNIQUE.

Sentiment de sécurité : Les deux ont dépassé la peur en affrontant ce qu’elle cachait. L’amour profond conduit à l’apparition du sentiment de stabilité. Il est possible que le désir de fonder une famille apparaisse, mais parce qu’ils sont arrivés à une stabilité. La fusion des âmes confère le sentiment supérieur de la sécurité.

Amour parfait : Sentiment de dévotion et de don de soi. La dévotion honore et éveille l’essence divine dans l’autre, le don de soi est le plaisir de cultiver l’état de bien dans l’autre. Ils existent pour et dans l’amour. L’amour devient cosmique, chacun ressent que l’autre est une partie du DIVIN. Ils honorent l’autre dans sa totalité.

Unité : La relation est DIVINE – Chacun à transcendé son pôle féminin/masculin dans les yeux de l’autre. Il fusionne et accomplit l’idéal de l’amour. La Grâce du moment présent est infini et leur relation devient un état de méditation à l’instant présent.

Je vous souhaite l’harmonie du couple et l’accomplissement de votre DIVINITÉ dans votre COUPLE. »

Par : Lynda Bisson (Guide tantrique et auteure « Au-delà de l’Amour ou l’Art du tantrisme »)




Une alliance entre deux libertés, entre deux sujets qui s’inclinent l’un devant l’autre. On n’est plus dans un registre de la complémentarité. L’autre n’est pas là pour combler le manque.

Ce sont deux sujets. Et dans la relation entre ces deux libertés se révèle quelque chose de divin. Ce n’est pas un amour de dépendance, ni un amour de séduction, c’est une alliance qui porte du fruit. Le fruit peut être un enfant, mais aussi une œuvre – ou bien le plaisir ! -, mais dans tous les cas, c’est une façon de mettre Dieu au monde. Au cœur de la relation elle-même se révèle quelque chose de l’être de Dieu.”


Vous pouvez en parler avec toutes sortes d’experts, artistes ou thérapeutes, dont le travail est axé sur l’amour et le sexe dans leur rapport à la spiritualité. Pour pénétrer le coeur de ce triangle magique – chacun vous le dira à sa façon -, l’équation principale s’avère la plus simple : vivre = aimer. Peut-être parce qu’aimer réunit au plus près l’âme, l’esprit et le corps, et représente le seul chemin de l’incarnation. 

Un amour désincarné signifierait-il quelque chose ?

Par Patrice van Eersel


Chamanisme des Femmes: la Corée du Sud


Un reportage de Arte sur le Chamanisme des Femmes en Corée du Sud

"Pour apaiser les tensions et un mal-être grandissants, dans ce pays en plein boom économique, les Coréens continuent de recourir au chamanisme. Pour découvrir la culture des esprits et le pouvoir séculaire des mudangs, les chamanes coréennes, le médecin urgentiste Bernard Fontanille se rend sur l'île de Jeju."



Cette année, le Festival du Chamanisme de Dole accueillera une délégation de Chamanes de Corée du Sud


Un Sequoia Géant de 3200 ans photographié pour la première fois en une seule image

Pour tous les Amoureux des Arbres...

Ce Séquoia géant présente des mensurations hors du commun : 75 mètres de haut, 9 mètres de diamètre à la base du tronc et 3200 ans !

Ses puissantes branches soutiennent plus de 2 milliards d'épines, plus que tout autre arbre de la planète.

Jusqu'à présent, l'arbre n'avait jamais été photographié dans son intégralité. Une équipe de photographes du National Geographic accompagnée de scientifiques du Sequoia National Park en Californie se sont attaqués au mastodonte...

pour lire l'intégralité de l'article, les images.. : ici


Le pouvoir de la Jupe



"Porter une jupe"

Porter une jupe c'est ce cercle qui me relie à la terre et aux femmes
Porter une jupe c'est cette danse sacrée qui m'invite à mon féminin
Porter une jupe c'est cette réceptivité qui m accueille, 
moi l' humaine, la femme, la feuille, ce brin d' herbe

Porter une jupe,c'est ce rituel avec moi et avec vous toutes!
Porter une jupe, une Indienne, une grand-mère , 
une lune me l'a conté: écoute

Porter une jupe, une ouverture au ciel, à la grande déesse, 
aux étoiles au cercle qui vieille ce soir

Porter une jupe, des couleurs qui chantent, des mots qui balancent, 
un rond dans l'eau, un cercle à soi, entrer dans la tribu
Porter une jupe, parce que je suis du clan

Porter une jupe, femme je suis lié à toi Marie , Isis , Salomé..Mère
Porter une jupe oui, j'ose et les ronds, remous sont d' une grâce!

Divine! porter une jupe pour se connecté, 
reconnecté à la femme, les femmes!"

De Yaël



Le pouvoir de la jupe

Un très bel article de http://yoga-et-vedas.com/384/ que je vous partage ..

"La tradition védique peut parfois nous paraître ancienne, lointaine et décalée des convictions contemporaines, mais à chaque fois qu’on suit ses conseils on constate une inépuisable sagesse et une grande force qui s’ouvrent à nous !

Les Védas disent qu’une jupe pour les femmes n’est pas seulement un attribut de beauté et de féminité, mais que le fait de porter une jupe a un sens bien plus profond. Tout d’abord il faut reconnaître qu’homme et femme n’ont pas les mêmes natures et que leurs énergies ne fonctionnent pas du tout de la même manière. C’est pour cette raison qu’ils sont attirés les uns par les autres, pour partager avec l’autre ce qu’il n’a pas de nature, pour s’échanger l’énergie de l’un à l’autre.

Les raisons : histoire d’énergies

Si une femme est née dans un corps féminin, il doit y avoir un sens. C’est uniquement en respectant les lois et les « envies » de l’Univers que l’on peut retrouver de l’harmonie et s’épanouir chacun selon sa nature. La femme puise son énergie de la Terre Mère, c’est une énergie maternelle, elle est celle de la matérialisation et de l’incarnation. Un homme lui se nourrît de l’énergie venant d’en haut, amenée par l’air, c’est une énergie spirituelle, celle de l’idée.

Comprenant les particularités de nos natures il est très facile d’accepter qu’une femme doive porter un bas libre (pour faire rentrer l’énergie venant de la terre) et un haut serré, et inversement pour l’homme : le bas serré et le haut libre. Ceci était d’ailleurs toujours le cas jusqu’à l’époque où l’homme a perdu sa connexion à la nature et sa sensibilité énergétique. Même aujourd’hui, il suffit de regarder les signes des toilettes publiques pour y trouver confirmation !

L’utérus est le réceptacle de l’énergie féminine. Les hommes en étant dépourvus ne peuvent l’obtenir : cette énergie qui équilibre leur partie féminine (comme nous le savons nous sommes tous fait des deux énergies en différentes proportions) leur vient uniquement des femmes. L’énergie féminine offerte à l’homme le rend plus calme, mieux équilibré, plus sage et le dirige vers la création. Les hommes brutaux et agressifs sont ceux qui ne reçoivent pas d’amour d’une femme douce et harmonieuse. Mais quand une femme porte le pantalon tout le temps elle serre ainsi tous les organes du petit bassin, ce qui perturbe la circulation sanguine et la coupe du canal énergétique venant de la terre. Ainsi son réceptacle reste vide et elle ne peut rien offrir à l’homme.

C’est surtout la jupe longue qui aide la femme à accumuler l’énergie de la terre. La jupe forme avec la terre un triangle qui donne à la femme une bonne stabilité et assure sa nutrition énergétique. Le bas large de la jupe ondulant pendant la démarche forme un champ rotatif qui préserve l’énergie et la dirige vers le haut. Plus la jupe est courte, moins l’énergie est préservée et transmise.

Image mentale

Oui, sans doute un pantalon c’est plus pratique, mais plus pratique pour faire les tâches masculines. Une robe ou une jupe ralentissent la femme, ce qui en réalité est très bénéfique pour elle, la douceur et le calme étant son état naturel ! Le fait de demander de l’aide valorise les hommes et leur donne la possibilité de manifester leur nature, ce pour quoi les hommes sont plus attirés par les femmes fragiles, par les femmes « féminines ». Sans parler que n’importe quel homme observe avec plus de tendresse et d’attention une femme en robe qu’en jean même de la dernière mode !

Pourquoi les femmes préfèrent le pantalon aux jupes?


Aujourd’hui la féminité subit les conséquences de l’industrialisation. Les femmes oublient souvent pourquoi elles sont nées dans un corps féminin. Elles confondent la féminité avec crèmes ou parfums, alors que la source de la féminité est dans l’attitude, dans la capacité de réception, dans la voix, dans les mouvements, dans l’énergie ! Mais le plus souvent cela n’est pas leur faute. Elles ont grandi dans des familles où la figure féminine ne donnait pas le goût à la féminité, ce qui fut le cas il y a quelques générations passées. Dans une famille où la figure maternelle et féminine n’est pas vénérée comme une source nourrissant la vie, où l’énergie lunaire stagne, la petite fille se dit tristement « ça ne vaut pas la peine d’essayer d’être une femme, de toute façon les princesses n’existent que dans les contes ». En pantalon nous sommes tous égaux et pouvons tous faire la même chose, il n’y a pas de différence. « Un pantalon c’est pratique, je peux partout me débrouiller toute seule et je peux faire tout ce qu’ un homme peut faire », voici le vecteur de pensée d’une femme ignorante et donc déçue, d’une femme qui oublie la richesse de sa nature.

Mettre la jupe pour se sentir différente des hommes, pour se sentir FEMME :

Une femme qui porte une jupe :

- a plus de facilités à renoncer à porter des choses lourdes, ceci n’est pas sa tâche

- demande de l’aider plus souvent, ce qui lui fait ressentir sa vraie nature fragile et précieuse

- améliore tout de suite sa posture et sa démarche

- se souvient qu’ il y a bien longtemps qu’elle aurait voulu prendre soin de ses cheveux, changer sa coupe, ou faire une manucure et mettre des bijoux ; tout lui revient !

- commence à accumuler l’énergie de la terre, l’énergie féminine, et se sent plus calme et en harmonie

- sa voix devient plus tendre

- elle devient plus douce, compréhensive, gracieuse et souriante

- son équilibre hormonal se rétablit, sa peau et ses cheveux s’améliorent, ses mouvement deviennent lents, calmes et élégants

- elle attire plus d’attention, et non pas par son « look », mais par la magie féminine du regard, de tout ce qu’elle dégage, ce sont ses vibrations harmonisées qui attirent

- si elle est jeune maman, équilibre plus facilement l’allaitement qui devient plus naturel et fluide

- est considérée par ses enfants comme une reine ; les jeunes enfants adorent jouer à cache-cache avec les jupes que maman porte

- voit de nouvelles amies venir plus facilement à elle

- se sent plus en sécurité et fait plus confiance au monde


Conseil

Expérimentez !

Déterminez au moins 2 jours par semaine (le mieux c’est le lundi et le vendredi car leurs patrons planétaires sont respectivement la Lune et la Vénus), où vous allez obligatoirement porter des robes ou des jupes. Vous verrez ce que ça donne, et si cela vous motive, nous vous encourageons à partager votre expérience avec Yoga&Vedas pour qu’on puisse faire un compte rendu ! "



jeudi 27 mars 2014

Le processus alchimique en thérapie énergétique : Conférence de Toni Céron

Vous connaissez peut être les élixirs spagyriques du laboratoire Elixalp (crée par Toni Céron) que je conseille souvent lors des séances - "ces élixirs réconcilient Conscience et Matière", agissant sur tous les plans, remettant l'énergie en mouvement.

"Le mot Spagyrie vient de SPAO (séparer) et AGEIRO (réunir). Mais entre ces deux phases fondamentales, interviennent des processus complexes de purifications et de dynamisations indispensables.
La Spagythérapie, telle qu’elle est proposée aujourd’hui, est la mise en pratique des lois de l’Alchimie Gnostique.
Elle privilégie l’Homme en tant que Microcosme dans une cohérence thérapeutique et philosophique puissante.
Immensément complexe, riche et divers, l’Homme est bien plus qu’une simple existence matérielle.

Il est à la fois corps, âme et esprit, et c’est ce triple ensemble qui lui permet d’être en mouvement et ce mouvement, c’est la VIE.

Le corps, tout comme notre Terre, est le plus magnifique des organismes vivants et notre responsabilité est grande de l’entretenir soigneusement, en protégeant les rythmes fondamentaux de son Alchimie intérieure.

Est Alchimiste, celui ou celle, qui étudie la Vie, qui essaie de comprendre, de se modeler et d’évoluer en se conformant à ses lois universelles intériorisées dans son Feu Secret individuel, son médecin intérieur.

Cette pratique, par l’alchimie thérapeutique, révèle l’Archétype de l’Homme libre dans une intégrité qui le mène à la réconciliation avec les forces intimes de son cœur secret."


Je vous propose de visionner ci dessous une conférence de Toni Céron:

"C’est au travers des recherches faites par Paracelse et Jacques Pialoux que Toni Ceron a élaboré une synthèse de diverses disciplines en respectant les phases du Grand Œuvre.

Le Grand Œuvre alchimique est inscrit en chacun de nous, son potentiel thérapeutique harmonise bien être et mal être en un processus incontournable et nous aide pour aller au-delà de la maladie et de la guérison. Encore faut-il le connaître et l’appliquer.


Le thérapeute doit être conscient des aspects philosophiques et psychologiques de son patient. C’est pourquoi Paracelse, de son temps, englobait dans sa thérapie les maladies dues : à l’environnement extérieur, aux structures énergétiques internes, à l’hérédité, aux esprits divins qui divisent, à Dieu.

Il estimait le Médecin hermétiste responsable de tous les aspects de son patient en peine, et se devait d’être opérationnel dans les divers domaines de la thérapie pour l’aider à s’en sortir.

Son système de médecine alchimique, appelé Spagyrie, est d’une grande actualité et aide puissamment tout chercheur et thérapeute ouvert et osant remettre en question ses croyances, pour le plus grand bien de ses patients.
Lors de son intervention Toni Céron parle :

- De la synthèse des diverses thérapies selon les 5 Principes et les 5 Entités de la maladie.
- Du processus du Grand Œuvre alchimique utilisable en thérapie.
- De la verbalisation bio-alchimique des maladies et des défis par les Arcanes du Tarot, les Lettres hébraïques, les méridiens et le Yi-King.
- De la réalité des trois périodes : avant conception (Pré-conception), pré-natale, post-natale.
- Des élixirs spagyriques et autres remèdes selon les principes de l’Alchimie.
- Et de L’homme comme Microcosme."

Pour voir la conférence: 



C'est en 1993 que Toni Ceron, après 20 ans de recherches dans le domaine de l'Hermétisme et de la Gnose, décida de créer le laboratoire ELIXALP et de mettre à la disposition, tant du grand public que des thérapeutes énergéticiens, une gamme complète d'Elixirs végétaux élaborés selon la méthode Spagyrique et les enseignements de Paracelse.

dimanche 16 mars 2014

Conseil des Anciennes des 13 Lunes - Enseignement de la profonde Féminité



Il reste quelques places pour faire partie du Conseil des Anciennes des 13 lunes qui débutera le vendredi 28 mars prochain à Evian les Bains !



C'est un véritable processus de transformation et de guérison du féminin.

Il s'agit d'un cycle de 13 journées sur 12 mois ,
soit une journée par mois environ définie à l'avance .

Cet enseignement permet aux femmes de se reconnecter à leur profonde féminité et de devenir des femmes"debout" et qui "marchent leur parole"comme le disent les femmes amérindiennes.
 
C'est reprendre contact avec notre force de femmes,notre manière d'appréhender le monde et trouver la puissance en nous pour nous réaliser.
Guérir notre féminin c'est renouer avec les origines de la vie en nous.
C'est un enseignement traditionnel oral pour les femmes issu des enseignements oraux des femmes Cherokees .


Ce conseil rassemble de façon universelle et intemporelle les femmes qui acceptent d'honorer l'autre et d'offrir leurs talents afin de contribuer à l'évolution de l'harmonie.

Cette initiation nous permet de découvrir les qualités de la Profonde Féminité en cheminant avec des Grands-Mères du monde subtil et pourtant si présentes.

Ces Anciennes , Gardiennes des Lois Sacrées Universelles et de la Vérité nous initient, nous aident et nous soutiennent avec douceur , fermeté et un amour infini afin que nous puissions incarner ces qualités dans notre vie au quotidien.

Chaque Gardienne est liée à un aspect du principe féminin et possède ses propres totems,talents qui aident chaque femme à s'accomplir 
dans ses dons et talents personnels.
C'est une invitation à se relier à chacun d'entre eux ,à les vivre et à les guérir à l'intérieur de nous.

C'est apprendre à suivre une" médecine de femmes"pour que les femmes apprennent à respecter en elles-mêmes le principe féminin, car souvent les femmes se mésestiment et ont une mauvaise images d'elles et du féminin.

Il semble important en ce moment
de restaurer ce féminin.
Les Anciennes ramènent
la Sororité dans le cercle des femmes.

Alternant entre enseignements et pratiques, nous utiliserons divers outils : Rêves éveillés, création de notre bouclier médecine, temps de partages et cercles de paroles, cérémonies,initiations, chants, créativité…

Laurence Charleux Loumagne qui animera le groupe est Psychologue holistique ; animatrice en constellations.



LE GROUPE :
Le groupe est constitué idéalement de 13 femmes qui se sentent appelées dans leur profonde féminité et qui s’engagent à être présentes lors de toutes les séances pour la cohésion du groupe et le processus d’évolution.

QUAND :
Durant un cycle d’évolution annuel de 13 lunes ponctuées de 13 journées, les vendredis 10 heures à 17 heures. Les journées seront définies dès qu’un groupe de 6 personnes minimum est constitué. Prochain démarrage envisagé : Vendredi 28 mars 2014.

LIEU :
Evian les Bains

COUT :
Le coût de chaque journée est de 70 euros/personne,



Cet enseignement est ouvert à toutes les femmes sans aucun pré requis

Toutes les informations ici

Si vous vous sentez appelées vous pouvez me contacter par email ou téléphone.

visions.chamaniques@gmail.com
+33 6 23 07 65 71



lundi 3 mars 2014

Le chant du Liberé (Avadhuta Gita)

Un extrait de l'Avadhuta Gita lu par Mooji (vous pouvez activer les sous titres)

L'Avadhuta Gita est une oeuvre poétique- philosophique Hindoue non dualiste du 9eme siècle attribuée à Dattatreyas*.

Ce texte est considéré comme un précurseur de la littérature tantrique. 


 
 
 Je n'ai pas de naissance, ni de mort, ni de dettes
Je n'ai jamais rien fait de bon ou de mauvais
Je suis l’Esprit pur, l'absolu sans attributs
En quoi servitude et libération me concernent-elles ?
 
 Si Dieu englobe tout, immobile, sans séparation,
alors il n'y a aucune division en Lui
Comment pourrait il regarder à l'intérieur ou à l’extérieur de lui
 
L'univers tout entier brille comme un seul, sans division, interruption ou parties différentes
L'idée de Maya, la grande illusion, est elle même une grande illusion
Dualité et non dualité sont des concepts de l'esprit
 
 Le monde des formes et le vide sans forme
aucun des deux n'existent indépendamment
Dans l'Unique, il n'y a ni union ni séparation
De toute vérité il n'y a rien, seulement la Conscience de Shiva
 
Je n'ai pas de mère, de père, de frère 
Je n'ai pas de femme ou mari , de fils ou d'amis
Je n'ai pas d'attachements ou de non attachements
Pourquoi donc cette anxiété dans l'esprit ?
Oh esprit, il n'y a ni de jour ni de nuit, manifestation ou dissolution
Ma lumière constante  ni ne se lève ni ne se couche
Comment un homme sage pourrait il sincèrement croire
que l’Existence, le sans forme serait affecté par la forme

Cela n'est pas divisé ou in-divisé
Cela n'est ni joie ni peine
Cela n'est pas l'univers ni ne l'est pas
Comprenez que le Soi est l'Unité Éternelle



Dattatreya : «Datta, donné – Atreya, fils d'Atri » - Outre ses dix avatars les plus célèbres, Vishnu eut quinze autres avatars, tous mentionnés par le Bhagavata Purana. Dattatreya, l'incarnation de la Trinité divine (Trimurti) est l'un d'eux, et il cumule en sa personne la triple manifestation de Brahma, Vishnu et Shiva. Jeune garçon, l'avatar Dattatreya quitta le foyer familial, nu, en quête de l'Absolu. Il eut, dit-il, 24 gurus : la Terre, l'Air, l'espace ou Éther, l'Eau, le Feu, le Soleil, la Lune, un cobra, des pigeons, l'océan, un papillon-mite, une abeille, un éléphant, un ours, un daim, un poisson, un aigle pêcheur, un enfant, une jeune fille, une courtisane, un forgeron, un serpent, une araignée et une guêpe. 
Il apparaît sous les traits d'un adolescent dont les trois têtes symbolisent les trinités essentielles : les trois dieux, les trois temps, les trois états de conscience (veille, rêve, sommeil profond), toujours accompagné de quatre chiens symbolisant les quatre Védas. Deux grandes œuvres lui sont attribuées : 1) l'Avadhuta Gita, le Chant du Libéré; 2) le Tripura-Rahasya, le Secret de la Déesse Tripura, qui serait un abrégé du traité originel enseigné par Dattatreya à ses disciples, et dont la troisième partie serait perdue.
Source http://consciencesansobjet.blogspot.fr/2011/05/dattatreya.html

L'oeuvre intégrale en anglais: 
Traduction en français de la plupart de l'oeuvre: