mardi 30 juin 2015

Pleine lune du 2 juillet

"Les femmes changent d’humeur avec la Lune…. 
Dansent avec les racines, le sang et les marées.


Les femmes chantent des chansons que seule l’âme peut entendre… 
Et pleurent dans une langue oubliée depuis longtemps.

Les femmes détiennent la sagesse dans leur corps, 
et donnent naissance à des rêves en rythme avec la ruée de la rivière.

Les femmes savent comment être fluides.

Les femmes savent quand il faut laisser aller la douleur, 
la douleur qui a toujours été trop lourde à partager.

Les femmes gardent des secrets cachés dans leurs os, et laissent des traces d’elles-mêmes que leurs filles pourront retrouver quand elles disparaîtront."

Leesa Wilson




La prochaine Pleine Lune aura lieu le 2 juillet
Cette lune annonce la saison de nos premières et nouvelles récoltes.
Soyons prêt(e)s à cueillir nos nouveaux fruits, nos fleurs magnifiques - tout ce qui a été appris , ce qui a mûri depuis le début de l'année et à les faire émerger de notre chaudron !!
Se rassembler pour renaître - s'accueillir 
et s'offrir au Monde, rempli de nos richesses et beautés !

Cette pleine Lune nous pousse à nous rassembler et passer à l'action, 
à manifester Qui nous sommes dans nos vies, dans ce nouveau cycle.
Faire un point sur ce qui a été semé au vu de nos récoltes et en tirer les enseignements toujours bénéfiques ...cueillir, accueillir

Si vous avez des potions / rituels à faire (abondance, renaissance, fleurissement...etc) c'est le moment idéal - incorporez plantes, fleurs, herbes, fruits de votre jardin ou de la nature...
ce qui est juste là sous vos pieds et qui s'offre !
Laissez vous guider par votre Intuition pour les réaliser :
Elle ne ment jamais et tout est toujours à portée de mains !

Notre intuition de Femme étant directement liée à la Lune, 
profitez de ces moments bénis pour vous recentrer 
et vous laisser guider : notez vos rêves, soyez à l'écoute de vos ressentis, de votre corps, de la Sagesse Ancestrale offerte de Grand-Mère Lune, de vos cycles qui se jouent là en cet instant de votre vie, des synchronicités etc..
et surtout: demandez - célébrez - remerciez !

Profitez aussi plus que jamais de l'énergie de la Pleine Lune pour charger votre eau ! Elle pourra être utilisée pour tous vos rituels, vos guérisons, vos potions, vos soins, vos animaux, vos plantes...des bouteilles dehors simplement la nuit de la pleine lune..
Je l'utilise volontiers le soir au coucher pour les rêves prophétiques 
ou pour l'intégration et/ou le lâcher prise en douceur des expériences et informations.



Prochains RDV des Femmes

pour se retrouver, se soigner, retrouver nos médecines, 
libérer notre lignée, tisser les liens, exprimer en toute Liberté

21 juillet et 25 août dans le Jura à Clairvaux les Lacs

29 et 30 août à Clairvaux les Lacs

La Flamme d'Avalon
Temps de reliance - méditations..
17 juillet et 31 août (Thonon les Bains/Clairvaux les Lacs)


dimanche 28 juin 2015

Rencontre entre Femmes autour de la Lune et de l'Eau

Rencontre entre Femmes
Autour de la pleine Lune et des Eaux

Deux jours de partages, de célébrations, d’expression et de guérison

29 et 30 août à Clairvaux les Lacs (Jura)



Nous vous proposons de nous retrouver dans un cadre magique, 
portées par les eaux guérisseuses, les Esprits de la Nature 
et par la Pleine Lune d’août "Lune des Récoltes"

Partages, célébrations, rituels, créativité, soins..
Dans l'accueil bienveillant, la douceur et la Sororité

Possibilité de logement (reste 6 places en gîte: nous contacter ! vous pouvez aussi emmener votre tente - frais de logement en sus)
un acompte est demandé pour l'inscription au stage

Je serais accompagnée de Julie All - Julie est photographe, thérapeute énergéticienne 
Elle soigne avec l'énergie de l'eau

Informations et inscriptions
Sarah: visions.chamaniques@gmail.com
Julie: picsforpleasure@hotmail.fr

Les autres événements autour du Féminin
Constellations du Féminin 21 juillet et 25 août (Jura)

vendredi 26 juin 2015

Servir la Déesse

Servir la Déesse



"La Déesse est Libératrice car elle se révèle dans nos plus profondes émotions et voyages intérieurs qui toujours vont à l'encontre de tout ce que nous avons pris et dans lesquels nous avons évolués.

Elle est amour et colère qui n'acceptent pas volontiers de se mouler dans le même système.

De nos jours, l'esclavage peut se manifester dans les domaines du spirituel, de l'émotionnel, ou du psychique.
L'esclavage qui nous fait prendre pour argent comptant des idées préconçues, une croyance aveugle ou la peur.

Servir la Grande Déesse réclame une liberté intellectuelle et du courage : celui de s'affirmer par ses propres opinions.
Elle n'est pas une croyance figée ou dogmatique mais qui se renouvelle sans cesse à travers la Joie et l’étonnement face au Monde.

Amour est la Loi de la Déesse : amour physique passionné, la chaude affection de l'Amitié , l'Amour protecteur d'une Mère pour son enfant , l'Amitié profonde au sein d'un groupe..

Pour la Grande Déesse, l'Amour n'est pas quelque chose d'immatériel ou de superficiel ; il est toujours spécifique et compte des individus bien réels et non pas une représentation floue de l'humanité.

L'Amour de la Déesse n'est l'objet d'aucune condition, elle ne demande pas de sacrifice et ne veut pas que nous sacrifions nos besoins ou nos souhaits humains. L'Amour de la Déesse est acceptation de Soi.

Servir la Grande Déesse c'est admettre que chaque vertu devient  un vice  si on ne la compare pas à son opposé - si la beauté n'est pas accompagnée de force elle devient insipide et sans vie..le sentiment d'honneur devient de l'arrogance s'il n'est pas contrebalancé par l'humilité..

Finalement nous comprenons le Mystère: nous ne trouverons pas la Déesse hors de nous si nous ne savons pas trouver en nous. Elle est en nous aussi bien que dans tout ce qui nous entoure - solide comme un roc, changeante comme l'image que nous nous faisons d'elle à l'intérieur de nous.


La Grande Déesse est "la finalité du Désir" , son but et son accomplissement.
Le désir en tant que tel est considéré comme une représentation de la Grande Déesse.
Le désir est le ciment de l'Univers , c'est lui qui relie l'atome et l'electron, les planètes et le soleil, et ainsi crée les corps et le monde.
Suivre le désir jusqu’à son accomplissement signifie ne faire qu'un avec l'invisible, ne faire qu'un avec la Déesse..
Nous ne faisons déjà qu'un avec Elle - Elle est en nous depuis le commencement.
Ainsi l'accomplissement ne sera pas une satisfaction de Soi mais plutôt une perception de Soi.

Pour les Femmes, la Déesse est le symbole de leur Moi profond, et de la force nourricière, guérisseuse, libératrice, qui est en elles toutes.

Le cosmos est une représentation du corps sacré de la Femme - Toutes les étapes de la vie sont sacrées.
La Déesse n'enferme pas les Femmes dans leur corps - Elle éveille en elles l'Esprit, l'âme, les sentiments..
A travers Elle nous pouvons découvrir la force de notre colère mais aussi la force de notre Amour.."



Extrait de "La Puissance de la Grande Déesse" Starhawk.


jeudi 25 juin 2015

Révéler la Beauté du Monde

C'est par notre regard aimant, bienveillant, amoureux et accueillant 
Envers Nous et notre Nature profonde,

C'est en respectant notre Espace Sacré, nos besoins,
En osant dire "Non" quand cela est nécessaire,

C'est en nourrissant notre propre Amour,
En respectant notre Dignité,

Que nous sommes à même de prendre soin de ce monde..

Veillons sur nos Eaux et notre Source intérieure
 Soyons les Gardiens de notre Feu et de notre Flamme d'Amour Primordiale
Écoutons notre Air, souffle du Grand Mystère qui nous anime 
Protégeons notre Terre Sacrée, Bénissons le Temple de notre corps..

C'est en révélant et respectant toute ta beauté Originelle
Que tu révéleras celle du Monde



Les prochains RDV

Une journée de guérison intérieure et de libération puissante au rythme du tambour et des constellations chamaniques, en pleine nature.
Le 11 juillet et le 8 août en Haute Savoie

Deux jours de "connexions ancestrales" accompagné de Jipi Japa
Homme Médecine d'Equateur
cérémonie du Tabac, temazcale..
18 et 19 juillet dans le Jura


Se retrouver entre Femmes sur une journée
S'écouter, se retrouver - se guérir..retrouver nos médecines ..
Autour de Constellations Chamaniques du Féminin.
Le 21 juillet  dans le Jura dans un cadre enchanteur bordé par les eaux

Tu peux aussi me rejoindre pour une journée en individuel en forêt
ou me contacter pour une séance par téléphone

A la joie de t'accompagner sur le chemin du retour à Soi


dimanche 21 juin 2015

Déesse Yemaya

Suivre la voie des Déesses, marcher avec Elles, nous éclaire et guide au quotidien dans notre cheminement de Femme, nous apportant soutien et appui, réveillant des potentiels endormis..
Leurs histoires viennent nous toucher profondément et nous révèlent 
Des Sagesses Ancestrales que nous portons toutes en nous.

En voici une qui est très présente dans ce moment de ma vie


Yemaya

Déesse Africaine des Mers et Océans

"La Mère des Eaux"




RELIANCE
Yemaya engendre et protège la vie à travers tous les hauts et les bas, même pendant les expériences difficiles et douloureuses de l'existence. Elle rappelle aux femmes de prendre le temps pour elles-mêmes, de nourrir leurs propres besoins et à respecter leur position méritée dans la vie.
Elle nous invite à puiser notre énergie de guérison dans les grandes eaux et pendant le flux et le reflux de la vie.
Elle nous relève en nous montrant sa Force - Force que nous pouvons puiser en nous...dans nos profondeurs..Elle nous montre le chemin du respect de notre espace Sacré.

Affirmations proposées:
J'exprime mes besoins
La liberté est mon droit inné dont je jouis
Il m'est facile d'articuler mes sentiments
Je suis liberée par la communication
Je libère ma colère et embrasse ma joie
En reconnaissant et respectant mes besoins, mon espace sacré, les autres les reconnaissent et les honorent


QUI EST YEMAYA
Yemaya est avant tout la Déesse-Divinité principale de la planète Neptune, et de la Lune.
Elle est pareillement la divinité et souveraineté Africaines des eaux communément appelée MAMIWATA, puis elle est aussi la mère du fleuve Ogun au Nigeria. Au Brésil, elle est appelée : Lemanja, elle est également la protectrice des femmes. Elle veille sur toutes les forces nourricières ; très souvent, elle est représentée grande de taille, avec la peau sombre, elle est en effet ce que nous appelons communément, sirène séductrice des eaux.

Yemaya est une déesse-mère, la déesse de la maison, la fertilité, l'amour et la famille. Comme l'eau, elle représente à la fois le changement et la constance - qui en rendra la vie, la protection, et changer ce qui est nécessaire.

Selon la légende Africaine ou encore selon la mythologie Yoruba du/au Nigeria, elle serait née au Nigeria, c’est la Déesse Mère, la divinité protectrice des femmes enceintes.

Yemaya est une Déesse charitable à qui les femmes ont fait appel pour les aider pendant l'accouchement, c'est la Déesse que l'on prie pour la fertilité, particulièrement les femmes qui ont des difficultés à concevoir. 

De nombreuses histoires disent qu’elle a toujours existé et que toute vie est née d’elle (par elle) , y compris toutes les autres divinités et entités. Au Brésil, à la différence du Nigeria où elle est la divinité des eaux douces, elle est plutôt représentée comme une vieille femme habillée de noir et de mauve, elle est la Déesse des mers, des océans et de la côte ; Dans le panthéon Afro-Brésilien, Lemanja est la mère de tous les Orishas, la Reine du monde aquatique, créature fabuleuse émergeant des flots. Dans les cérémonies Vodou haïtiennes, elle apparaît comme la Balianne et la Sirène, elle se manifeste simultanément sous deux formes et est vénérée de la même manière.

Selon la légende, elle donna naissance à 14 des Dieux et des Déesses Yorubas (aussi mentionné comme "orishas") après avoir été violée par son propre fils..Après cette épreuve, Yemaya jette une malédiction sur lui, causant sa mort. Cependant, la Déesse a voulu mourir aussi et est allée sur une montagne. A sa mort, la libération de ses eaux utérines a causé une grande inondation qui, à son tour, a créé les océans et les mers et de son utérus, 14 orishas sont nés.
Quand les Yorubas ont été asservis, leur Déesse est partie avec eux, les supportant dans la vie même aux temps les plus sombres, dans le nouveau monde. Quand ses fidèles ont été emmenés en Amérique, Ymoja est devenue Yemaya, "la Mère de l'Océan", car c'était la première fois que ses fidèles entraient en contact avec l'océan. Comme on n'a pas permis aux Yorubas de pratiquer leurs croyances en ce nouveau monde, ils ont fusionné leurs déités avec les images de saints Catholiques et ont par la suite créé un certain nombre de nouvelles religions

Santeria à Cuba, Vaudou à Haïti, Macumba et Cadomble au Brésil. Dans toutes ces religions différentes, Yemaya est toujours révérée comme une déité puissante.
Dans la Macumba brésilienne, on la connaît comme Imanje, la Déesse Océanique de la Lune. 

À Cuba, il y a beaucoup de variantes à son nom - tandis qu'Yemaya Ataramagwa était la Reine des richesse de la Mer, elle était aussi Yemaya Achabba la sévère, Yemaya Oqqutte la violente et Yemaya Olokun la troublante, que l'on pourrait seulement voir dans des rêves. 

À Haïti, on connaît la Déesse comme Agwe et comme Balianne à La Nouvelle Orléans. Étant une Déesse de la Mer, Yemaya est souvent dépeinte comme une belle sirène, portant sept jupes bleues et blanches. La coquille de cauri est son symbole sacré et ses édifices religieux sont les bords de mer ou de grandes rivières qui coulent vers la mer.

Au Brésil, où elle est mentionnée comme " Notre Dame de la l'Immaculée Conception ", les foules se réunissent toujours aujourd'hui sur la plage de Bahia pour célébrer Candalaria, une cérémonie dans lequel les offrandes de savon, de parfum et de bijoux sont jetées dans la mer en l'honneur d'Yemaya. Les lettres de doléances à la Déesse y sont jetées aussi. Les gens attendent pour voir si leurs offres sont acceptées par la Déesse ou leur sont rendues par les vagues. On croit que la Déesse enlèverait les ennuis de ses disciples avec ses eaux, les eaux de l'utérus de la création et des rêves.


RITES ET SYMBOLES

En Afrique, une cruche d’eau du fleuve Ogun est considérée comme un remède contre la stérilité féminine. Pour remercier la déesse du fleuve, on lui fait des offrandes de volailles, de poissons, d’ignames et de cauris, ces petits coquillages tropicaux qui représentent la richesse ; Dans les rituelles Vodou haïtiennes et celles de bon nombre d’autres spiritualités Africaines/Noires, elle descend sur terre en prenant possession du corps d’une adepte. La possédée par cette déesse manifeste alors dans sa transe, une élégance et un sentiment de supériorité marqués par un comportement de coquetterie de jeune fille. Au Brésil, Lemanja protège le fœtus dans le ventre de sa mère et sa tâche est celle du renouvellement constant. Elle règne sur l’eau et sa célébration se fait pendant les nuits de pleine Lune.

Ses lieux saints sont : les côtes de mers, de fleuves, elle est très implantée au Brésil et au Nigeria.

Les jours appropriés pour l’adorer ou pour faire son rituel: le samedi.
Pour mieux l’invoquer ou l’adorer, il faut se vêtir en couleurs blanche, bleue, argent, car se sont ses couleurs préférées qu’elle porte souvent lors de ses apparitions nocturnes ou en journées.

Son chiffre Occulte-spirituel est le chiffre SEPT « 7 »
Ses aliments préférés sont, le melon d’eau, la mélasse, la farine de maïs.

Sa formule de salutation est le Omio Yemaya.

Prière à la Déesse Yemanja 

O Mère des Eaux!
Grande est ta puissance, ta force et ta lumière...
Laisse ta grandeur être la plus belle richesse que tu me donnes...
Entouré par les douces mélodies venant du plus profond de toi...

Comment honorer de la Déesse YEMAYA ?

Une offrande consacré à YEMAYA devrait consister en cadeaux à l'océan, à la mer, aux eaux, comme du bois flotté, des coquilles (en particulier les coquilles de cauri), l'algue même séchée. Des images de vie maritime comme des dauphins, des coquillages et l'étoile de mer, peuvent aussi être inclues. Des fleurs bleues et blanches peuvent être ajoutées, aussi bien que des cristaux, des pierres et les colliers de perles à ses couleurs. Vous pouvez vouloir laisser des demandes à YEMAYA la prochaine fois vous êtes au bord de la mer. Les doléances peuvent être écrites sur de petites pièces de papier qui sont alors placées dans des coquillages. Laissez ces coquillages, et-ou d'autres offres comme le melon, à marée basse, au-dessous de la marque de marée haute. La marée les emportera vers YEMAYA. Vous pouvez aussi utiliser l'invocation suivante ou quelque chose de semblable :

Ymoja de la Grande Rivière
Yemaya de la Grande Mer
Ma belle dame des eaux
Entends-tu mon appel
Yemaya rend ma vie fructueuse
Yemaya exauce mes désirs
Dame des Océans Magnifiques
Entends mon appel !

Symboles et Correspondances:

Général : océan, rivières, sirènes, la Vierge Marie, la veille du Nouvel An, le 2 Février, l'étoile du Nord, demi-lune, les rivières, les rêves, gâteau de livre, des bateaux et des navires, les fans, danse sacrée, le nombre 7



Animaux : Poissons, canards, colombes, paons, plumes, des poulets, des serpents, et toutes les créatures de la mer



Plantes : oranges, fleurs tropicales, les ignames, les céréales, les algues, les autres plantes qui poussent dans l'océan



Parfums : framboise, savons parfumés, de la cannelle, sapin baumier, santal, lilas



Pierres précieuses et métaux : argent, les perles, la nacre, corail, pierre de lune, de cristal de quartz, turquoise, et une gemme bleue ou perles



Couleurs : bleu ciel, argent, blanc, vert, et surtout une robe bleue avec jupe ample de 7 couches représentant les vagues de l'océan ou les sept mers. 



sources

http://eglise.animiste.pagesperso-orange.fr/deessafric.htm
http://www.goddess.com.au/goddesses/Yemaya.htm
https://journeyingtothegoddess.wordpress.com/2012/02/10/goddess-yemaja/
Article Vodouïste réécrit-modifié par LE REVELATEUR KMT

Lumineux Litha !

Lumineux Litha à Toutes et Tous !

Que le Dieu et la Grande Déesse vous couvrent de leurs bénédictions
Qu'en ce jour vous soit offert la Vision de vos Richesses, de votre Lumière, de votre Terre Fertile, de l'Abondance de votre Être
De cette beauté et cet Amour que vous portez et qui ne demande qu'a s'offrir au Monde
Vous êtes ce Dieu et cette Grande Déesse qui en ce jour s'unissent et dansent, célébrant leur Amour et leur récolte à venir

"Voici le jour le plus long de l’année, le Soleil est à son zénith, et la Terre répond à Son pouvoir avec une abondance fertile.
Tout deux s’étreignent, créant ainsi la vie.
Alors qu’en ce jour le pouvoir du Soleil amorce son déclin et qu’Il débute son voyage vers le sombre hiver, l’été commence.
Et ainsi nous célébrons l’union amoureuse de la Déesse et du Dieu.
Nous nous réjouissons de la richesse de nos vies, nous rendons grâce à la Terre Mère pour ses bénédictions fructueuses et au Père Soleil, sans qui il n’y aurait pas de vie.
Comme la Terre transforme le Soleil en vie, ainsi nous transformons la lumière en nous en projets qui s’épanouiront, de la même manière que le fait la Terre."
source http://www.le-sidh.org/wicca/sabbats/litha/litha-ou-le-solstice-dete/#sthash.ejl6AFkr.dpuf

lundi 15 juin 2015

Evenements à venir

Calendrier des Evénements à venir 

Stage et Cérémonie complète avec Jipi Japa - Homme Médecine d'Equateur
Samedi 4 et dimanche 5 juillet -" Trouver notre Lumière dans l'obscurité"


Cérémonie complète 
Temazcale (hutte sudation)
La plante médecine nous connectera à la Conscience, à notre Présence.
Constellations chamaniques de guérison, d'Unification (ombre & lumière)

Cercle de guérison/purification aux tambours
Lieu: Clairvaux les Lacs (Jura)
Toutes les informations complémentaires ici


Stage et Cérémonie du Tabac Sacré avec Jipi Japa - Homme Médecine d'Equateur
Samedi 18 et dimanche 19 juillet - "Connexions Ancestrales"
Cérémonie du Tabac Sacré
Temazcale
Constellations chamaniques sur la lignée (guérison psycho généalogique et récupération des dons de ses ancêtres)
Cercle de guérison/purification aux tambours
Lieu: Clairvaux les Lacs (Jura)
Toutes les informations complémentaires ici

Constellations Chamaniques O Féminin
Constellations chamaniques entre Femmes pour guérir, unifier notre Féminin
21 juillet 
Lieu: Clairvaux les Lacs (Jura)
Toutes les informations complémentaires ici


Constellations Chamaniques mixtes
11 juillet - 8 août
Lieu: Thonon les Bains
Toutes les informations complémentaires ici

jeudi 11 juin 2015

Un peu d'histoire sur l'Ours

Un article de Sylvie Tribut que je vous partage

Dans le monde celtique, l’ours était l’emblème ou le symbole de la classe guerrière, s’opposant systématiquement au sanglier qui était le symbole de la classe sacerdotale. Dans le conte gallois de Kulhwch et Olwen, Arthur chasse le Twrch Trwyth et ses petits. Or, cet animal est un sanglier blanc et la lutte, qui dure longtemps, à savoir neuf jours et neuf nuits, exprime la querelle du Sacerdoce et de l’Empire.


En Gaule, la déesse Artio, déesse qui semble avoir également été très vénérée par le peuple des Helvètes, et à Berne, toujours associée à l’ours, marque symboliquement le caractère féminin de la classe guerrière. On peut noter aussi que les Gallois nomment « cerbyd Arthur », le « char d’Arthur », les constellations à symbolisme polaire de la Grande et de la Petite Ourse.

Artio nous est connue par des inscriptions et une statuette de bronze datant du IIe siècle, mises au jour à Muri, dans la région de Berne, d’où le nom : Artio de Muri. La statuette est haute de 15,6 cm et longue de 19 cm. Elle représente un ours, peut-être une femelle, sur ses quatre pattes, tête relevée et gueule entrouverte, laissant apparaître deux canines. Un petit arbre portant deux branches, une feuille et des fruits est planté derrière l’ours, tandis qu’une femme assise dans une chaise fait face à l’ours. Cette femme, représentant la déesse romaine « Abondance », est un ajout ultérieur. La sculpture repose sur un large socle rectangulaire, en bronze lui aussi, portant l’inscription suivante : « Deae Artioni/Licinia Sabinilla », ce qui signifie « A la déesse Artio, ou Artioni/de la part de Licinia Sabinilla ».


La déesse Artio, l’ours, et la Déesse de l’Abondance

« Artio » signifie « ours » en langue gauloise, animal emblématique de la royauté chez les Celtes. On retrouve la même racine dans d’autres langues celtiques : « art » en ancien irlandais, « arth » en gallois, « arz » en breton. C’est de cette racine que provient le nom du Roi Arthur.

Et puis, à Berne, l’ours est symboliquement et même physiquement très présent. Attesté dans un sceau, dès 1224, sa présence est probablement née de la proximité entre « Bär » qui signifie « ours » en allemand, et « Bern ». Diverses légendes circulent pour l’expliquer : l’une voudrait que Bertold V de Zähringen ait vaincu un ours à mains nues et fondé la ville en hommage, mais la présence de cultes liés à l’ours dans cette région est très ancienne. On retrouve l’ours aussi bien dans les armoiries que dans les boutiques de souvenirs ou dans le carnaval de Berne ou bien encore avec la célèbre fosse aux ours qui existe depuis le XVe siècle et où des ours sont présents depuis toujours. Par extension, l’ours est devenu un symbole du canton de Berne, voire de la Suisse entière. 


Les Ours de Berne – Suisse

Toutefois, l’ours est aussi le symbole de Berlin et se retrouve sur toutes sortes d’objets d’art. Il fut très utilisé par la propagande nazie mais n’a jamais eu de rôle comparable à celui de l’ours de Berne. La capitale allemande décerne chaque année « l’ours d’or du meilleur film » qui est la plus prestigieuse récompense décernée lors du Festival de Berlin, organisé depuis 1951.

L’ours est également un des symboles de la capitale espagnole Madrid.

Chez les Celtes, l’ours s’opposait donc, ou s’associait, au sanglier, comme le pouvoir temporel à l’autorité spirituelle. L’ours, relativement yin par rapport au sanglier yang, explique qu’il se soit fréquemment agi, en fait, d’un féminin. A l’autre extrémité du monde, l’ours est l’ancêtre des Aïnu du Japon. Les Aïnu, pleuplades anciennes vivant au Nord du Japon dans l’ïle d’Hokkaïdo, pensent que l’ours est une divinité des montagnes, suprême entre toutes. La fête de l’Ours a lieu en décembre chez eux. A ce moment-là, la divinité viendrait sur terre et serait accueillie par les humains. Leur laissant divers cadeaux, elle retournerait ensuite au monde divin.

A l’opposé, l’ours est en Chine un symbole masculin, annonciateur de la naissance des garçons, expression du yang. Il est en rapport avec la montagne, qui est son habitat, et s’oppose au serpent, yin correspondant à l’Eau. Yu-le-Grand, l’organisateur du monde, prenait dans l’exercice de ses fonctions, la forme d’un ours.

Quant à l’ésotérisme islamique, il fait de l’ours un animal vil et répugnant !

En Sibérie et en Alaska, l’ours est assimilé à la Lune puisqu’il disparaît avec l’hiver et réapparaît au printemps. Ce qui montre également ses liens avec le cycle végétal, lui aussi régi par la Lune. Ailleurs encore, il est considéré comme l’ancêtre de l’espèce humaine « car l’homme, qui a une vie semblable à celle de la lune, n’a pu être créé que de la substance même ou par la magie de cet astre des réalités vivantes ».

Les Algonquins du Canada appellent l’ours « Grand-Père ». De cette dernière croyance provient vraisemblablement le mythe, très répandu, des femmes enlevées par des ours et vivant maritalement avec leur ravisseur. Pour de nombreuses populations de Sibérie, mais aussi chez les Giliaks, Tlingits, Tongas et Haïdas, l’ours est présent aux cérémonies d’initiation, de même qu’il jouait un rôle essentiel dans les cérémonies du paléolithique. Chez les Indiens Pomo de Californie du Sud, les candidats sont initiés par l’ours grizzly qui les tue et creuse, avec ses griffes, un trou dans leur dos.

Dans la Chine archaïque, dans une inscription de l’époque Chang et dans une autre du commencement de la dynastie Tcheou, certains croient avoir discerné un chamant danseur à masque et à peau d’ours.


En Europe, le souffle mystérieux de l’ours émane des cavernes. Il est donc une expression de l’obscurité, des ténèbres : en alchimie, il correspond à la noirceur du premier état de la matière. L’obscurité et l’invisible, étant liés à l’interdit, cela renforce sa fonction d’initiateur.


Artémis hellénique

Dans la mythologie grecque, l’ours accompagne Artémis, divinité lunaire aux rites cruels. Il est souvent la forme dont se revêt la déesse dans ses apparitions. L’animal lunaire incarne une des deux faces de la dialectique liée au mythe lunaire : il peut être monstre ou victime, sacrificateur ou sacrifié. En ce sens, l’ours s’oppose au lièvre. Il représente typiquement l’aspect monstrueux, cruel, sacrificateur de ce mythe. D’où l’interprétation qu’en fait la psychanalyse, avec Jung.

Comme toute hiérophanie lunaire, il est en rapport avec l’instinct. Etant donné sa force, Jung le considère comme symbole de l’aspect dangereux de l’inconscient. Comme tous les grands fauves, l’ours fait partie des symboles de l’inconscient chthonien : lunaire et donc nocturne, il relève des paysages internes de la terre-mère. Il est donc très explicable que plusieurs peuples altaïques le considèrent comme leur ancêtre. Sternberg mentionne « qu’il existe dans la vallée de l’Amour plusieurs tribus qui dérivent leur origine d’un tigre ou d’un ours, parce que leur ancêtre aurait eu en songe des relations sexuelles avec ces fauves ». Il existait d’ailleurs, il y a peu de temps encore, des cimetières d’ours en Sibérie.

Selon le Dictionnaire des Rêves, les ours apparaissent fréquemment dans les rêves et peuvent évoquer le froid, tel l’ours polaire, impliquant une souffrance comme la solitude. L’ours est également associé aux pulsions sauvages et à l’anima. Au contraire, l’ourse évoquerait la mère, la possessivité, la tendresse exacerbée et l’ourson le désir d’être choyé et câliné. Les rêves d’ours symboliseraient la part naturelle et pure de l’individu et constituent un archétype, celui de la sagesse et de la force des instincts primordiaux.

Dans le registre de l’alchimie aussi, l’ours correspond aux instincts et aux phases initiales de l’évolution. Sa couleur est le noir de la matière première. Puissant, violent, dangereux, incontrôlé, comme une force primitive, il a été traditionnellement l’emblème de la cruauté, de la sauvagerie, de la brutalité. Mais, et c’est l’autre aspect du symbole qui apparaît aussi, l’ours peut être dans une certaine mesure apprivoisé : il danse, il jongle. On peut l’attirer avec le miel dont il est friand. Quel contraste entre la légèreté de l’abeille dont il aime le suc, celle de la danseuse, dont il imite le pas, et sa lourdeur native. Il symboliserait en somme les forces élémentaires susceptibles d’évolution progressive, mais capables aussi de redoutables agression.


Ours dans le rucher à la recherche de miel – Gravure de Wenceslas Hollar

Comme on l’a vu, l’ours est le représentant de la caste guerrière face à la caste sacerdotale, et de ce fait il était parfois représenté sous son aspect féminin : c’est le cas dans le mythe d’Atalante, nourrie par une ourse et chassant le sanglier de Calydon. C’est aussi le cas des deux constellations polaires que nous connaissons. La Grande Ourse fut autrefois représentée par le sanglier ; le transfert à l’ourse est le signe de la défaite du sanglier, c’est-à-dire la prééminence du pouvoir temporel.

Dans la tradition hindoue, la Grande Ourse est la demeure des sept Rishi, symboles de la sagesse et de la tradition primordiale. La constellation est donc à la fois un séjour des Immortels et le centre, l’arche où se conserve la connaissance traditionnelle. En Chine toujours, la Grande Ourse avait été la Balance, puis le Boisseau. Tournant autour du centre du ciel, le Boisseau indique successivement par son manche les quatre divisions du jour et les quatre saisons de l’année. Il sépare aussi les quatre saisons et équilibre les cinq éléments ; il fait évoluer les divisions du temps et les degrés de l’espace. Enfin, l’étoile Polaire fut à l’origine une étoile de la Grande Ourse.


Constellation de la Grande Ourse – Gravure d’Hevelius

Les sept étoiles de la Grande Ourse correspondent aux sept Recteurs qui évoquent, certes, les sept Rishi, mais aussi aux sept ouvertures du corps et aux sept ouvertures du cœur. Ainsi, le cœur, centre du microcosme humain, en est-il considéré comme la Grande Ourse. Le Seigneur T’ai-yi tient dans sa main gauche « le manche des sept étoiles du Boisseau, dans sa main droite le premier filet de la constellation boréale, c’est-à-dire l’étoile polaire », ce qu’on peut rapprocher de l’Apocalypse : « Le Christ du Nouvel Avènement tient dans sa main droite sept étoiles ».

Dans les légendes celtiques, la Grande Ourse se nommait Le Chariot d’Arthur.

Pourquoi associer l’Ours au signe du Taureau ? Comme on le sait, ce signe est le domicile de Vénus, mais également le lieu d’exaltation de la Lune que l’Ours symbolise. Par ailleurs, l’animal présente des caractéristiques du signe à travers la gourmandise et son goût du sucré, puisque c’est avec du miel qu’on va le mieux l’attirer. Comme le Taureau il donne une impression de puissance, de force primitive, de lourdeur, pourtant comme lui il peut charger, attaquer.


L’Ours de la Grotte Chauvet

La plus ancienne trace connue d’association possible entre l’ours et la culture humaine figure dans la grotte du Regourdou, dans le Périgord, près de Lascaux, où l’on a retrouvé en 1965 une sépulture humaine datée de 80 000 ans avant notre ère et celle d’un ours brun sous une même dalle. Cette grotte fut alors définie par les Préhistoriens comme « un véritable sanctuaire permettant de résoudre le problème du culte de l’ours », et selon certaines thèses, cet animal aurait pu être le « premier dieu célébré par les hommes ». Au Paléolithique supérieur, soit environ 30 000 ans avant notre ère, les preuves d’une association symbolique de l’ours avec l’homme sont plus solides, entre autres la grotte Chauvet, en Ardèche, où des crânes d’ours probablement disposés volontairement de manière rituelle ont été retrouvées. La consommation de viande d’ours semble également avoir été courante.

L’ours figure dans l’art pariétal dès 35 000 ans avant notre ère et représente environ 2 % des dessins animaliers dans les grottes d’Europe occidentale. La grotte Chauvet contient plus de quinze représentations d’ours mais ces animaux ne sont présents que dans un dixième des 300 grottes paléolithiques connues en 2007, comme celle de Combarelles, de Montespan et des Trois-Frères, où est représenté un personnage thérianthrope avec des pattes antérieurs d’ours. Bien que les ours aient fait des cavernes leur habitat favori, elles n’ont vraisemblablement pas été habitées par les hommes qui en décorèrent les parois. Une célèbre statue d’argile, un temps la plus ancienne statue attestée, datant d’environ 15 000 ans avant aujourd’hui, représente un ours.

Cet animal possédait une symbolique particulière en Grèce antique au regard des preuves apportées par les textes de la mythologie : il n’était pas une divinité, mais l’attribut de certains dieux. La plus ancienne légende archétypale d’ours amateur de femmes serait celle de Pâris, nourri du lait d’une ourse, qui enlève ensuite Hélène et provoque la ruine de Troie. Un rituel est mentionné par Pausanias : les guerriers d’Arcadie revêtaient des peaux d’ours avant de partir en guerre contre Sparte.

Quant à Artémis, elle était parfois désignée comme la « déesse aux ours ». Elle pouvait en effet prendre l’apparence de cet animal et son nom dérive de la racine indo-européenne de l’ours. De plus, les prêtresses de ses temples, dont certains sont en lieu avec une légende d’ours, étaient parfois nommées « arktoi », c’est-à-dire « petites ourses ».


Callisto dans les bras de Zeus qu’elle prend pour Artémis dont le croissant de lune orne le front

Il existe plusieurs variantes de l’histoire de la nymphe des bois Callisto, ce qui signifie en grec « la plus belle ». Elle avait fait vœu de chasteté sous la protection d’Artémis. Or, un jour Zeus/Jupiter vit Callisto et tomba sous son charme. Il n’eût plus qu’une idée, la séduire et en profiter. Il décida alors de se transformer en Artémis pour tromper la vigilance de Callisto, l’approcher et la séduire. Le stratagème fonctionna parfaitement et quand Callisto ne pût plus lui échapper, il se révéla à elle. Le malheur voulut pour Callisto qu’elle tomba immédiatement enceinte. Pour ne pas être chassé du cortège d’Artémis, la belle nymphe voulut cacher sa grossesse à sa maîtresse, mais celle-ci découvrit son état au cours d’un bain qu’elle prit avec ses suivantes. Le mythe raconte encore que, bien que folle de rage, Artémis ne tua pas Callisto et se contenta de la chasser. Callisto accoucha seule d’un enfant, Arcas, bâtard de Zeus/Jupiter. En apprenant cette nouvelle incartade de son auguste époux, Héra l’épouse jalouse de Zeus, transforma alors la belle nymphe en terrible ourse. Cependant, une autre version de la légende affirme que Callisto reçut une flèche d’Artémis qui la changea en ourse et la délivra de son enfant, Arcas dont le nom fait de nouveau référence à l’ours. C’est sous cette forme qu’elle fut tuée involontairement par ce fils alors âgé de 15 ans qui ne la reconnut pas. La fin du mythe est cependant plus heureuse, elle nous assure que Zeus dans sa mansuétude eût pitié de Callisto et de son fils et qu’il les transforma en constellations : Callisto devint la Grande Ourse tandis qu’Arcas se transforma en Petite Ourse ou l’étoile Arcturus. Pourtant, selon les versions, ils furent tous deux punis par l’Océan qui les condamna à tourner autour du Pôle Nord sans jamais pouvoir se reposer, à moins que ce ne soit Héra qui continuait à exiger une punition.


Atalante

Par ailleurs, il existe aussi une version ancienne de la légende d’Iphigénie, sauvée de la mort par une métamorphose, non pas en biche mais en ourse. Quant à l’héroïne Atalante, elle aurait été recueillie et nourrie par une ourse après sa naissance. Après son mariage avec Hippomène, le couple oublia de remercier Aphrodite/Vénus qui, selon la version la plus courante, les changea en lions.

Des cas de passions entre humains et ours sont également évoqués, ainsi Polyphonte eût-elle de son union avec un ours, Agrios et Orios, alors qu’une ourse enfanta Acrisios avec Céphale.

Dans la Bible même l’ours est présent. C’est David, berger, qui doit défendre ses brebis contre un ours et un lion, ou encore Elisée qui prononce une malédiction au nom de Yahvé contre deux enfants qui se moquent de lui. Aussitôt, une ourse sort des bois et les dévore. De manière générale, les apparitions de l’ours sont celles d’un animal dangereux et féroce.


La place de l’ours dans la Bible et la volonté de lutter contre les rituels et traditions païens qui célébraient les saisons, la nature, la position des astres, et les animaux expliquent pourquoi ils furent peu à peu remplacés au cours du Moyen Age par des fêtes chrétiennes célébrant les saints, le Christ ou la Vierge. Par exemple, le 11 novembre devint la fête de Saint Martin dans une grande partie de l’Europe de l’Ouest. De même, les mois d’hiver où l’ours était traditionnellement célébré furent associés à des « saints à l’ours ». Ainsi, le 2 février devint la Chandeleur, parfois nommée jusqu’au XVIIIe siècle « Chandelours » en souvenir de son origine.


Allégorie Animaux et Sept Péchés Capitaux

La vénération des animaux allait à l’encontre des préceptes de la foi chrétienne médiévale, fortement imprégnée des écrits de Saint Augustin. Il prônait la supériorité de l’homme sur les animaux, considérés comme des êtres inférieurs et imparfaits. Ainsi, il dit dans son « Sermon sur Isaïe » que « l’ours, c’est le Diable ». Tous les rituels liés à une forme vénération de l’ours, ainsi que les déguisement souvent associés à des pratiques transgressives liées à la fertilité, furent interdits et sévèrement combattus par les autorités chrétiennes. Ainsi vers 852 une prescription aux évêques de la province de Reims de ne plus les tolérer, puis quelques années plus tard, il en alla de même dans la région de Laon. Les déguisements d’ours furent eux aussi interdits, de même qu’au IXe siècle les « jeux avec des ours », peut-être inspirés de ceux du cirque de la Rome antique.


Saint Seraphim et l’ours

L’hagiographie abonde d’exemples où des saints apprivoisent des ours, tels Saint Blaise, Saint Colomban, Saint Seraphim et Saint Gall. Tous avaient pour fonction de lutter contre les cultes païens liés à l’ours. L’ours sauvage y dévore souvent la monture ou la bête de trait du saint. Ce dernier force alors l’ours à remplacer son animal, généralement un âne, une mule ou un bœuf, et à porter ses bagages ou tirer une charrue. Saint Eloi, saint Claude, saint Arige, saint Corbinien et saint Viance apprivoisèrent chacun un ours de cette façon. Saint Florent de Saumur parvint même à faire garder ses moutons par un ours, Saint Aventin de Larboust être une épine de la patte d’un ours et il existe de nombreuses histoires de saintes épargnées par un ours.

Toujours selon la légende, sainte Richarde bâtit l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d’Andlau grâce à une ourse qui lui montra l’emplacement. Des fouilles archéologiques ont révélé les restes d’un ancien sanctuaire celtique probablement dédié à Artio dans les fondations de l’église.

L’ours dompté de saint Corbinien figure sur les armes du Pape Benoît XVI.





Mais revenons aux rapports entre l’ours et l’Eglise. De nombreux théologiens s’inspirèrent de saint Augustin et même de Pline l’Ancien pour dresser un portrait diabolique du l’ours et le dévaloriser. Ainsi associé au diable, l’ours devint son animal favori ou l’une des ses formes. Dans l’iconographie chrétienne, le diable possède sous les pieds, le mufle et le pelage d’un ours, et prend la forme de l’animal dans les rêves des saints, des rois et des moines. L’apparence velue de l’ours et sa couleur brune devinrent un signe de bestialité diabolique, l’animal se vit chargé de péchés capitaux tels que la tromperie, la luxure, la goinfrerie, la colère, l’envie et la paresse. D’autres études arrivent à la même conclusion, il s’agissait d’une façon de mettre un terme aux survivances du culte de l’ours en Europe, tout comme la généralisation des montreurs d’ours, l’interdiction des « jeux » et l’hagiographie contribuèrent à y mettre fin.

Les légendes se firent l’écho de cette représentation. Ainsi la « Malebeste de Vendée » était réputée dévorer les troupeaux, ou bien la rumeur courut que toutes les jeunes filles du bourg d’Angles finirent sous ses crocs. Seul un homme d’Eglise parvint à la vaincre grâce à sa foi.

Ce sont principalement des clercs et des prélats qui, dès l’époque de Charlemagne, luttèrent impitoyablement contre les traditions du paganisme germanique et scandinave afin de convertir ces peuples au Christianisme. Toutes ces légendes cherchaient à provoquer l’effroi que pouvait inspirer la proximité entre l’ours et l’homme pour en justifier la chasse, alors que les populations visaient à s’approprier la force de l’animal. Les traditions liées à l’ours ont d’ailleurs perduré jusqu’aux environs de l’an 1000, période à laquelle l’ensemble des peuples qui pratiquaient le paganisme nordique furent christianisés.

Preuve de cette proximité, une légende saxonne rapportée par Guillaume d’Auvergne parle d’un ours d’une force prodigieuse qui enleva la femme d’un chevalier et l’amena jusqu’à la caverne où il hivernait chaque année. Il la viola pendant plusieurs années et trois enfants naquirent, jusqu’au jour où la femme fut délivrée par des charbonniers, retrouva son mari et éleva ses enfants qui devinrent tous les trois chevaliers, mais se distinguaient par une pilosité abondante et l’habitude d’incliner la tête sur la gauche, comme les ours. Ils furent nommés « Ursini », les fils de l’ours. Il s’agit d’un thème symbolique que l’on retrouve très fréquemment dans d’autres cultures et à toutes les époques.

Durant le haut Moyen Age, l’ours fut célébré dans une grande partie de l’Europe, en particulier le 11 novembre qui correspond à la fois à la date théorique du son début d’hivernation et à l’hivernage pour les paysans. Cette symbolisait « le passage du dehors au-dedans, de la vie à la mort » en relation avec le calendrier ; elle donnait lieu à des rites païens impliquant des déguisements, des danses et des jeux sexuels. De même, les 2 et 3 février étaient associés à la sortie de l’hivernation et les fêtes impliquaient des viols et rapts simulés. Ces festivités étaient particulièrement fréquente dans les Ardennes et le croissant alpin, deux régions où étaient vénérées les déesses celtes liées à l’ours, Arduinna et Artio. Une très ancienne légende, probablement issue d’un motif indo-européen, veut que l’ours expulse les âmes des morts qu’il porte dans son ventre en émettant un pet à son réveil de l’hivernation et, chevaucher un ours était censé guérir divers maux.

Un très bel article de Sylvie Tribut dont vous pouvez lire la suite ici


dimanche 7 juin 2015

Le chant du retour

Chaque nuit Elle m’appelle et m'invite
Dans ses profondeurs et sa chaleur
Elle m'enseigne, m'instruit.
Dans le Silence de son obscurité
Elle me révèle les Mystères de ces Femmes
Me fait remonter le cours des Rivières Rouges..

Dans son ventre rond je peux percevoir les mémoires de la Création, 
Toutes ces Déesses et Magiciennes, Grandes Mères 
Qu'Elle à envoyé au fil des âges pour nous souvenir..
Leur présence est vivante et chante chaque nuit le chant du Retour..

Photo Cecile Whitt

jeudi 4 juin 2015

She’s opening her phoenix code



She’s opening her phoenix code.

That is because she’s ignited a sacred fire inside her that holds the fire of the sun. It’s burning to ashes all that is untrue in her life.

No one else but she herself can now shine the light to who she’s becoming. She’s always looked for mentors and idols to emulate. Not any more.

She’s evolving into a woman who is unique. No one in her world really fits the template for who she is becoming. Her path is singular, specially laid out for her. She’s realising that at this time she has to fall back on herself to mould, forge and craft her new self.

She did have heroines and heroes in her life, but the more she’s maturing, the more she’s acknowledging her own awesomeness. This is new for her, re-creating herself from her own example. Her work with ending the cycle of victimhood and coming into a deep honouring of herself, is birthing this new being. This time round, her imagination is powerfully by her side, showing her who she truly is.

She’s living in times of transition, and she’s excitedly stepping into this unfamiliar journey that is beyond standards, beyond regular & normal. Even beyond ideal. If she needs a teacher or mentor now, she’s choosing the one who will teach her how to tend her own sacred fire.

The key to owning all of herself, is to be her own source.
She’s remembering the art of reincarnating in the same body.

The more she stands in her own singularity, the better she fits into her world.

Sukhvinder Sircar

source http://www.joyouswoman.com/


Artwork: Tammi O